Dans plusieurs usines, la gestion des heures supplémentaires exige beaucoup de temps des superviseurs de production. Lorsqu’un surplus de travail se présente ou qu’un employé s’absente, il faut appeler d’autres employés à tour de rôle, de façon équitable, selon les règles d’ordonnancement et les autres conditions établies par la convention collective. Il faut aussi consigner par écrit dans un registre toutes les personnes qu’on a tenté de contacter ou rejointes et inscrire le nombre d’heures supplémentaires qu’on leur a proposé. En cas d’erreur, c’est le grief assuré! Dans les grandes usines, c’est parfois plusieurs personnes qui sont affectées à cette tâche.

L’idée de concevoir un système complètement automatisé pour gérer les heures supplémentaires est venue de l’expérience que certains membres de l’équipe ont eue en tant que gestionnaires dans plusieurs entreprises manufacturières. Après quelques discussions, les associés ont décidé de créer Merinio le 12 juin 2016, une entreprise en démarrage incubée au Centech de l’École de technologie supérieure (ÉTS).
Malgré son jeune âge (à peine quelques mois), Merinio a déjà remporté la bourse en entrepreneurship de la BDC (dans le cadre du microprogramme en entrepreneurship de l’ÉTS) et la bourse d’entrée du Centech. Elle est en lice pour d’autres prix dont la bourse Fondation Montréal inc., PME MTL, et le programme Pari. Elle est aussi l’une des 15 finalistes retenues pour le concours des ingénieurs du Québec (catégorie entreprise).
Source :
Maxime Bourbonnais
Substance ÉTS
1er novembre 2016