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Mesurer l'effet de changements démographiques dans la planification urbaine

2015-03-23

Avec la croissance de population de 27 % qu'elle connaîtra d'ici 2031, l'étalement urbain de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) ne pourra être contré, mais son rythme pourrait être ralenti en misant sur le potentiel de développement des zones centrales. Ce sont les projections qu'obtient Guillaume Marois, récemment diplômé au doctorat en démographie de l'INRS, à l'aide du modèle de microsimulation spatiale, Local Demographic Simulations (LDS), qu'il a développé.

Ces constats sont présentés dans un articlede Guillaume Marois et du professeur Alain Bélanger du Centre Urbanisation Culture Société paru récemment dans Population and Environment. Aux fins de cette étude, les chercheurs ont construit un scénario de projections démographiques de référence basé sur les plans d'aménagement, qu'ils ont comparé à deux scénarios d'analyse qui font varier les contraintes locales en matière de développement résidentiel.

Les chercheurs ont ainsi constaté que l'offre différentielle de logements entre la ville centre et la banlieue influence la mobilité résidentielle des familles et le choix de leur destination. Par ailleurs, les changements dans la mobilité interne (banlieue-zone centrale, zone centrale-banlieue, banlieue-banlieue) a des répercussions sur la taille des populations locales alors que la structure par âge de la ville centre ne semble pas affectée par ces différentes dynamiques.

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Source :
Gisèle Bolduc
Direction des communications
18 mars 2015

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Mise à jour: 30 mars 2023