Face aux changements sur les plans technologique, économique et démographique, l'industrie de la fabrication métallique industrielle (FMI) éprouve des besoins particuliers à l'égard de l'attraction et du développement d'une main-d'œuvre spécialisée. L'avancement des femmes dans ce secteur a été ciblé comme une solution innovante, durable et stratégique. Avec l'expertise du professeur Éric Charest, Action Travail des Femmes a lancé un plan d'action pour y arriver.

Réalisé grâce à une subvention de Condition féminine Canada, ce projet s’échelonne sur trois ans et a été divisé en trois phases.
Le professeur Charest y apporte son expertise relative à l’analyse différenciée selon le sexe. Il accompagne également Action Travail des Femmes dans la conception d’outils pour prévenir la discrimination en milieu de travail.
Rapport diagnostic
La première année avait été consacrée à l’évaluation des besoins et l’élaboration d’un rapport diagnostic de la main-d’œuvre féminine dans le secteur. Corédigé par Éric Charest et Élise Dumont-Lagacé, le rapport qualifié de majeur était une première pour ce secteur d’activité.
Il soulignait notamment que, bien que la présence des femmes dans le secteur majoritairement masculin de la FMI ne représente que 17 %, leur accessibilité aux emplois de ce secteur est tributaire de trois facteurs déterminants :
- La déconstruction des stéréotypes qui engendrent la discrimination systémique, expliquent les situations de ségrégation professionnelle et empêchent la réalisation du plein potentiel des femmes
- L’organisation structurée et en partenariat entre tous les acteurs sectoriels d’activités de formation, de perfectionnement et d’adaptation adéquate pour le maintien et l’avancement des femmes dans le secteur
- Une sensibilisation à la reconnaissance de la valeur de la main-d’œuvre féminine comme solution durable et innovante
Source :
Direction des communications
ENAP, 29 mars 2016