Dans son rapport 2014-2015 présenté le 23 février dernier au Conseil d'administration de l'Université et disponible sur le site Web du Bureau de l'ombudsman, Muriel Binette fait état de 595 demandes de consultation (102 de plus qu'en 2013-2014), ce qui représente près de 62 % de l'ensemble des dossiers traités (966). «Le Bureau de l'ombudsman existe pour informer et conseiller les gens, dit-elle. Les consultations jouent un rôle déterminant dans la prévention des conflits en permettant de régler un bon nombre de problèmes avant que les choses ne dégénèrent.»

Son bureau a aussi examiné 371 plaintes (41 de plus que l'année précédente), dont 147 se sont avérées fondées, 106 non fondées et 118 non recevables. «Des correctifs ont été apportés dans tous les cas où les plaintes ont été jugées fondées», note l'ombudsman.
La majorité des requêtes au Bureau de l'ombudsman proviennent des étudiants (744 sur 966). Comme en 2013-2014, la plupart d'entre elles concernent l'encadrement des étudiants et les services qui leur sont offerts – cheminement dans un programme, annulation d'inscription avec ou sans remboursement, exclusion, reconnaissance d'acquis –, ainsi que l'évaluation des études.
Une relation délicate
Pour l'année 2014-2015, Muriel Binette dit avoir constaté une augmentation du nombre de demandes de consultations et de plaintes associées à l'encadrement des études de cycles supérieurs. Une étudiante a attendu plus de deux ans les commentaires de sa directrice de recherche sur les corrections majeures apportées à son mémoire. Après que son directeur de recherche ait été nommé à une fonction à l'extérieur de l'Université pour une période indéterminée, une autre étudiante a été laissée à elle-même pendant plusieurs mois, sans plan de travail et sans encadrement. «De tels cas illustrent les difficultés que peuvent rencontrer les étudiants des cycles supérieurs dans la réalisation de leur projet d'études, souligne l'ombudsman. Ces problèmes récurrents, qui ne sont pas propres à l'UQAM, existent dans d'autres universités.»
Source :
Claude Gauvreau
ACTUALITÉS UQAM
4 mars 2016