Aller au contenu principal

Mission accomplie dans l’Arctique canadien à bord du brise-glace de recherche Amundsen

2018-09-27
Le professeur en géochimie et en géologie marine Jean-Carlos Montero-Serrano en compagnie de Maria-Emilia Rodriguez-Cuicas, d'Anne Corminboeuf et de Jade Brossard.

Les six chercheurs de l’UQAR-ISMER qui ont participé à une mission océanographique d’ampleur dans l’Arctique canadien, à bord du brise-glace de recherche NGCC Amundsen, sont de retour. La mission a permis de recueillir des carottes sédimentaires et du phytoplancton dans la colonne d’eau permettant de retracer les variations des conditions climatiques et océanographiques au cours des derniers millénaires et d’évaluer l’impact des changements climatiques sur l’environnement marin du nord du Canada.

Le professeur en géochimie et en géologie marine Jean-Carlos Montero-Serrano, les étudiantes à la maîtrise en océanographie Jade Brossard, Anne Corminboeuf, Aude Boivin-Rioux et Fatma Dhifallah et la stagiaire doctorale Maria-Emilia Rodriguez-Cuicas ont pris part à cette mission qui s’est déroulée du 16 août au 9 septembre. La mission, dirigée par le directeur exécutif d’Amundsen Science, Alexandre Forest, s’inscrit dans le cadre de la programmation de recherche d’ArcticNet, un Réseau de Centres d’Excellence qui regroupe une trentaine d’universités canadiennes.

Pendant la mission, le professeur Montero-Serrano et son équipe ont prélevé de multiples carottes sédimentaires, échantillonner des rivières arctiques isolées, déployer des filets à plancton, ainsi que récolter près de 9000 kilomètres de données géophysiques et bathymétriques le long de l’archipel arctique canadien et de la baie de Baffin.

« Dans le contexte du réchauffement climatique actuel, les carottes sédimentaires prélevées à proximité du champ de glace de Manson (île d'Ellesmere) et de la calotte glaciaire Penny (île de Baffin, parc national Auyuittuq) représentent des archives exceptionnelles pour documenter et mieux comprendre l’influence des changements climatiques et océanographiques sur la dynamique des glaciers du nord-ouest de la baie de Baffin », indique Jade Brossard. L’échantillonnage de sédiments directement dans les rivières se déversant dans l’archipel Arctique canadien permettra de retracer les sources des sédiments et d’établir des liens et des comparaisons avec les sédiments marins.

Tandis que « les échantillons recueillis avec les filets à plancton vont permettre d’alimenter la base de données sur les communautés de dinoflagellés qui se développent dans la colonne d'eau du sud de la baie de Baffin », précise Fatma Dhifallah, étudiante à la maitrise sous la direction du professeur André Rochon.

Lire la suite >>>

Source :
Service des communications
UQAR, 17 septembre 2018

Toutes les actualités de l'UQAR >>>

 

 

Copyright © 2015  –  Université du Québec  –  Tous droits réservés  –  

Mise à jour: 30 mars 2023