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Parmi les 10 découvertes Québec Science, 3 proviennent de la communauté de recherche UQ

Le magazine Québec Science a récemment publié son 30e palmarès des 10 découvertes de l’année 2022. Parmi celles-ci, 3 proviennent de chercheurs et chercheuses du réseau de l’Université du Québec:

  • Évolution dans le temps des émissions de GES des grands barrages à travers le monde
    Une équipe de l’Université du Québec à Montréal (UQAM) a publié une étude dans Nature Geoscience qui analyse la contribution des réservoirs à l’échelle internationale aux émissions de gaz à effet de serre (GES). Plus spécifiquement, les travaux révèlent que les émissions totales de GES générées par les réservoirs ont atteint leur seuil maximal en 1987, période où les grands barrages ont été construits. Cette même étude démontre également que les émissions de méthane des réservoirs continuent d’augmenter.

    L’article primé est cosigné par les diplômées Cynthia Soued et Sara Mercier-Blais ainsi que par les professeurs Yves Prairie et John A. Harrison (Washington State University).
     
  • Association entre les difficultés de langage à la petite enfance et les difficultés d’écriture à l’adolescence
    Les professeures Catherine Mimeau, de l’Université TÉLUQ, et Mara Brendgen, de l’UQAM, ont collaboré aux travaux publiés dans Developmental Psychology en mars 2022 qui ont démontré que les capacités langagières des bambins sont un élément permettant de prédire leurs habiletés à écrire à l’adolescence.

    La recherche effectuée avec leurs collègues de l’Université Laval et de l’Université de Montréal illustre que des facteurs génétiques jouent un rôle dans cette corrélation. Cette découverte a été possible en consultant les données recueillies dans le cadre d’une large étude lancée il y a plus de 25 ans et qui avait comme objectif de suivre 650 paires de jumeaux nés dans la grande région de Montréal entre le 1er avril 1995 et le 31 décembre 1998.
     
  • Établissement de l’aléa sismique dans le Saint-Laurent
    Les travaux menés par le directeur de l’Institut des sciences de la mer de Rimouski (ISMER) de l’Université du Québec à Rimouski (UQAR), Guillaume St-Onge, et l’étudiant Méril Mérindol portent sur des glissements de terrain sous-marins du Saint-Laurent.

    Également composée de Nabil Sultan et Sébastien Garziglia, de l’Ifremer en France, et Patrick Lajeunesse, de l’Université Laval, l’équipe de projet a cartographié une douzaine de zones d’instabilité sous-marines de l’estuaire du Saint-Laurent au cours de l’été 2020. Les travaux de recherche ont permis d’établir que ces glissements sous-marins correspondent aux principaux tremblements de terre historiques survenus dans cette région. Les résultats ont été publiés dans la revue Quaternary Science Reviews à l’automne dernier.

Votez pour votre découverte préférée

À gagner: un séjour familial (2 adultes, 2 enfants) au parc national du Mont-Mégantic (SÉPAQ) d’une valeur de 575$.
Date limite pour participer: le 16 février
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Source:
Direction des communications, UQ
17 janvier 2023

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