Une formation gagne en popularité ces jours-ci, notamment avec la crise qui a secoué Val-d'Or cet automne et les multiples demandes de commissions d'enquête concernant les femmes autochtones disparues ou assassinées. Il s'agit de la formation dispensée par l'UQAT, Piwaseha.
«C'est dommage que nous ayons besoin d'une crise pour créer cet engouement», mentionne Janet Mark, formatrice et investigatrice de Piwaseha.
Tous les membres du conseil municipal de Val-d'Or et les chefs de service ont suivi la formation cet automne. La Chambre de commerce de Val-d'Or propose la formation à ses membres. Quelques élus et directeurs de la MRC de la Vallée-de-l'Or la suivront aussi.
«Elle a eu un regain de vie, cette formation que l'on offre depuis 2010. Cette année, ce sont plus de 400 personnes qui s'y sont inscrites, des élus, des organismes, des autochtones et des non autochtones. Depuis le départ, nous avons 1800 personnes de formées», indique Mme Mark.
L'origine de la formation
«Le point de départ était de partir des besoins des gens lorsqu'ils allaient chercher des services, quelles étaient leurs difficultés et la réponse des professionnels. On a évalué ce que les Autochtones vivaient comme situation difficile», rapporte la formatrice.
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Source :
Véronique Gagné
L'Écho Abitibien, 13 février 2016