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Première au Canada

2018-03-12

Le Centre d’analyse politique sur la constitution et le fédéralisme (CAP-CF), premier du genre au Canada, a été officiellement créé aujourd'hui. Le lancement a eu lieu en présence du ministre responsable des Relations canadiennes et de la Francophonie canadienne, Jean-Marc Fournier, de la rectrice de l’UQAM, Magda Fusaro, et du directeur du centre, Alain-G. Gagnon, professeur au Département de science politique. 

Patricia Paradis, directrice du Centre d'études constitutionnelles de l'Université d'Alberta, Magda Fusaro, rectrice de l'UQAM, Jean-Marc Fournier, ministre responsable des Relations canadiennes et de la Francophonie canadienne, et Alain-G. Gagnon, directeur du Centre d'analyse politique sur la constitution et le fédéralisme. Photo: Nathalie St-Pierre

Profitant du grand intérêt pour les travaux des chercheurs québécois sur le fédéralisme et le constitutionnalisme, ce centre dotera le Québec d’une structure capable de les faire rayonner davantage sur la scène canadienne et de nourrir un véritable dialogue entre les chercheurs du Québec et du reste du Canada. Des chercheurs de l’Université de Moncton, du Centre Mowat de l’Université de Toronto, de la Chaire de recherche sur la francophonie et les politiques publiques de l’Université d’Ottawa et du Centre d’études constitutionnelles de l’Université d’Alberta sont déjà associés au CAP-CF.

La création de ce centre s’inscrit dans la foulée des travaux de la Chaire de recherche du Canada en études québécoises et canadiennes, implantée à l’UQAM depuis 2003, et qui amorce son troisième mandat de sept ans (2017-2024).

Réseaux internationaux

Un des objectifs du CAP-CF est de mieux positionner le Québec dans les réseaux internationaux de recherche et de réflexion sur les enjeux relatifs au constitutionnalisme et au fédéralisme. Dès sa mise sur pied, il fait partie de l’Association internationale des centres d’études du fédéralisme (IACFS), qui regroupe des chercheurs d’une quinzaine de pays. «La création de ce Centre arrive à un moment où de nombreux pays, dont le Canada, doivent relever de grands défis en matière de politiques publiques, affirme Alain-G. Gagnon. Le silence constitutionnel caractérisant la fédération canadienne ne peut pas être salutaire pour la mise en place d’une juste démocratie. Il importe aujourd’hui de mobiliser les chercheurs à tous les niveaux de la société.»

Le Centre a aussi pour mission de stimuler la recherche sur la politique constitutionnelle et le fédéralisme, de faciliter les échanges à l’intérieur des milieux académiques, incluant les étudiants, ainsi qu’avec la société civile en général, de promouvoir le dialogue quant à la reconnaissance des différents groupes nationaux et d’accroître le savoir et la compréhension de ces grands enjeux au Canada et dans les autres fédérations à travers le monde. Sa création à l’UQAM accentue le positionnement de l’université dans le domaine des études québécoises et canadiennes, en plus d’affirmer la valeur de la voie québécoise relativement à la recherche universitaire sur le fédéralisme au Canada.

Cinq grands chantiers

Le centre se caractérise par son interdisciplinarité en regroupant des chercheurs en économie, en droit, en science politique et en histoire. Cinq grands chantiers ou axes de recherche seront déployés.

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Source :
Service des communications
UQAM, 12 mars 2018

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Mise à jour: 31 mars 2023