Le Rapport sur la décentralisation organisationnelle et budgétaire à l’UQAM préparé par les consultantes Louise Dandurand et Hélène P. Tremblay a été déposé au Conseil d'administration le 27 septembre. Ce rapport fait suite à la démarche de consultation enclenchée par les consultantes au printemps dernier, dans le cadre du mandat qui leur a été confié.

Ce mandat consistait, entre autres, à analyser divers modèles de décentralisation en milieu universitaire, à établir un diagnostic sur le modèle en vigueur à l'UQAM, à élaborer divers scénarios de décentralisation et à produire une analyse quant à leurs impacts sur les processus de gestion interne, tant sur les plans académique et juridique que sur les plans des ressources humaines, matérielles et financières.
Leur rapport propose une lecture de la situation uqamienne et présente les objectifs, les valeurs et les principes devant guider toute démarche de décentralisation. Il soumet ensuite des pistes de solution en matière de décentralisation académique et de décentralisation des ressources financières, et énonce les conditions de succès et les principaux jalons du processus de décentralisation.
Ce document offre une occasion de réfléchir à la manière de faire évoluer le modèle de l’UQAM vers une plus grande agilité organisationnelle et une collégialité renouvelée. «La question de la décentralisation préoccupe notre institution depuis longtemps, très longtemps même. Le rapport comporte des éléments qui permettent d’alimenter les échanges, et des pistes qui méritent d’être explorées», peut-on lire dans le communiqué transmis par le recteur à la communauté.
Le rapport ouvre la voie à la mise en place de modèles où les unités de base ― facultés et école, départements et programmes ― auraient davantage de prise sur leur propre développement. Les personnes qui sont le plus près du terrain seraient davantage en mesure de définir les projets qui leur tiennent à cœur, de disposer des moyens pour les mener à terme, de prendre des décisions sur les enjeux qui les concernent et d’en être imputables. Ces objectifs s’inscrivent dans le droit fil du Plan stratégique 2015-2019 de l’Université, qui vise notamment à consolider le rôle des facultés et de l’École comme espaces de gouvernance, lieux décisionnels et leviers de développement académique.
Source :
Actualités UQAM
27 septembre 2016