Sébastien Lalonde connaît bien l’ÉTS puisqu’il y a réalisé son baccalauréat et sa maîtrise en génie mécanique. Il a même été, pendant un an, membre du club étudiant Évolution! Après avoir partagé ses dix dernières années entre son travail et ses études de doctorat à l’Université de Sherbrooke, Sébastien a choisi de revenir à l’ÉTS, où il occupera désormais les fonctions de professeur-chercheur au Département de génie mécanique.
« L’ÉTS, c’était un choix tout naturel pour moi. Tout comme la plupart des étudiants qui y sont admis, j’ai commencé mes études en ingénierie après avoir fait un DEC technique. J’aime le côté appliqué de l’enseignement et de la recherche qu’on y fait », explique-t-il.
Sébastien occupait un poste de technicien en usinage à commande numérique lorsqu’il a décidé de poursuivre ses études au niveau universitaire. « J’aimais résoudre des problèmes et je me rendais compte que je n’avais pas tous les outils pour le faire », se rappelle-t-il. Il a donc quitté son emploi pour étudier à temps plein à l’ÉTS. Il comptait alors finir rapidement son baccalauréat, puis retourner sur le marché du travail avec toutes ses nouvelles connaissances. Toutetois, un stage réalisé chez Bombardier, portant sur l’endommagement des aéronefs stimule son intérêt pour l’étude du comportement en fatigue des structures.
Sa curiosité naturelle le retiendra plus longtemps que prévu sur les bancs d’école! Une fois son baccalauréat en poche, il choisit de poursuivre ses études à la maîtrise, où il étudiera la propagation des fissures dans les engrenages.
Désirant explorer l’endommagement des structures dans des contextes variés, Sébastien Lalonde s’intéresse à la fatigue des conducteurs électriques des lignes de transport. Cet intérêt deviendra le sujet de son doctorat. Il développera alors une expertise en mécanique des solides toronnés, c’est-à-dire les câbles que l’on retrouve dans de nombreux ouvrages, tels que les ponts haubanés, les appareils de levage, les machines robotisées ou les lignes de transport électrique.
Et comme il occupe – parallèlement à ses études de doctorat – les fonctions de directeur ingénierie, recherche et développement dans une entreprise du secteur des lignes de transport électrique, Sébastien a l’occasion de mettre son expertise de chercheur au service de son organisation. Ses problématiques de recherche s’appuient donc sur des préoccupations concrètes de l’industrie. Faire du génie pour l’industrie, Sébastien Lalonde y croit profondément.
Aujourd’hui professeur-chercheur à temps complet, Sébastien compte poursuivre ses travaux sur la mécanique des câbles. Il veut comprendre davantage leurs conditions de sollicitation statiques et dynamiques, puis établir des liens avec leur endommagement en fatigue. Il espère que ses recherches permettront de caractériser et de prédire de manière plus précise le comportement des câbles dans différents contextes. Il souhaite ainsi contribuer à l’optimisation des systèmes et des infrastructures à câbles en vue d’en assurer la pérennité, ce dont l’industrie a grandement besoin!
Du côté de l’enseignement, Sébastien souhaite orienter ses activités vers la conception mécanique. Il commencera sa carrière en donnant le cours Développement de produits assistés par ordinateur aux étudiants nouvellement admis au baccalauréat. Fort d’une expérience de 10 ans en industrie, il souhaite ainsi construire des ponts entre ce qu’il enseignera en classe et la réalité du marché du travail. Et, tout comme d’autres l’ont fait pour lui, Sébastien espère pouvoir éveiller la curiosité de ses nouveaux étudiants.
Source :
Chantal Crevier
Service des communications
ÉTS, 22 mai