La professeure Diane-Gabrielle Tremblay, de l’ESA, vient d’obtenir une subvention de 248 000 $ sur deux ans de l’Institut de recherche Robert-Sauvé en santé et en sécurité du travail (IRSST) pour travailler sur les effets des espaces ouverts de travail et des espaces de coworking.
La recherche sera menée en collaboration avec les cochercheurs Sari Mansour, lui aussi professeur à l’ESA, et Arnaud Scaillerez, ancien professeur de l’ESA et maintenant à l’Université de Moncton, avec qui elle a déjà mené plusieurs recherches sur le coworking.
Le but sera d’établir les facteurs favorables liés au travail en espaces ouverts (sentiment de soutien organisationnel et social, collaboration, interactions, satisfaction au travail, autres gains) et défavorables (fatigue, difficultés de concentration, sentiment d’être observé, charge mentale, stress, burnout) chez les travailleurs et les gestionnaires. On déterminera aussi les caractéristiques de l’espace et du travail (type de poste : attitré ou partagé, tâches, interactions et proximité des autres) qui influent sur la perception des travailleurs. Enfin, on tentera de mieux comprendre les facteurs ayant contribué à la mise en place de ces espaces ouverts de travail, ainsi que les effets, les avantages et inconvénients pour les travailleurs et les organisations.
Source :
Service des communications et des affaires publiques
TÉLUQ, 10 octobre 2019