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Trois professeurs de l’ISFORT reçoivent 200 000 $ pour leurs recherches

2016-04-18

Le professeur de l’UQO, Yann Surget-Groba, et deux collègues de l’Institut des sciences de la forêt tempérée (ISFORT), Angélique Dupuch et David Rivest, ont reçu aujourd’hui un coup de pouce de 199 974 $ de la Fondation canadienne pour l’innovation (FCI), une subvention qui les aidera dans leurs travaux de recherche sur l’impact de l’activité humaine sur les érablières.

Photo, de gauche à droite : Les professeurs David Rivest, Yann Surget-Groba et Angélique Dupuch, de l'ISFORT.

C’est ce matin, 15 avril 2016, lors d’une conférence de presse à l’Université Carleton que la FCI a dévoilé la liste de projets de recherche qui reçoivent un appui financier.  Au total, la FCI distribue 20 millions $ à 33 universités partout au Canada.

La FCI appuie le projet de recherche des trois professeurs de l’ISFORT intitulé La biodiversité des érablières: comprendre l'impact des perturbations humaines pour en assurer la pérennité.

Yann Surget-Groba est très heureux, car ce financement est destiné spécifiquement aux infrastructures.  « Ça nous permettra notamment de compléter l’équipement du laboratoire de l’ISFORT, en particulier ça va permettre d’équiper un laboratoire de génétique. C’est une bonne nouvelle, bien sûr. »

Le professeur Surget-Groba souligne que la forêt tempérée se trouve dans l’une des régions la plus peuplée du Canada. « Il y a donc un impact qui est très, très fort sur cette forêt, mais c’est très peu étudié. Les forêts boréales sont beaucoup plus étudiées que les forêts tempérées, alors que c’est justement là où les gens vont et ou les gens vivent. »

L’équipe de l’ISFORT examinera l’impact de l’activité humaine sur la biodiversité des érablières, que ce soit les coupes forestières, l’agriculture ou le récréo-tourisme. « Il y a beaucoup d’intérêt pour ce genre de recherche, notamment des compagnies forestières. Il y a plusieurs compagnies qui ont des certifications pour les obtenir elles doivent prendre en compte l’impact environnemental de leurs activités. Donc, si on peut mesurer quel est cet impact, ça aide les compagnies à adapter leurs techniques pour répondre à leurs objectifs environnementaux. »

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Source :
Service des communications
UQO
 

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Mise à jour: 31 mars 2023