Travailler comme biologiste au sein du monde des affaires? C’est la carrière qu’a choisie Alain Tremblay, conseiller en environnement-milieux aquatique chez Hydro-Québec depuis 1996. Au cours des dernières années, il s’est intéressé à l’émission des gaz à effet de serre (GES) des réservoirs hydroélectriques. Rencontre avec un grand biologiste de chez nous.

Le parcours professionnel d’Alain Tremblay semblait tracé d’avance. Après un baccalauréat en biologie et une maîtrise en océanographie à l’UQAR, il a réalisé un doctorat à l’UQAM en sciences de l’environnement en collaboration avec l’université d’Uppsala en Suède. Il a ensuite été embauché chez Hydro-Québec où il a effectué un post doctorat industriel sur les questions traitant du mercure.
«Quelques années plus tard est arrivé le dossier des gaz à effet de serre chez Hydro-Québec. Cette année-là, cet enjeu a pris une ampleur exponentielle sur le marché international, dans le secteur de l’énergie», explique le chercheur. Ainsi, il s’est retrouvé à la tête d’une vaste étude portant sur l’émission des gaz à effet de serre des réservoirs hydro-électriques, une première mondiale. Dans le cadre de cette recherche, il a coordonné une équipe de plus 90 professionnels et chercheurs provenant de diverses entreprises privées, universités et agences gouvernementales. «Nos recherches sur le sujet ont fait le tour du monde, car nous étions la première industrie à documenter l’émission de GES par des réservoirs hydroélectriques. Certaines universités avaient déjà emboité le pas, mais à moindre échelle», explique le chercheur.
Source :
Marie Michelle Pineault
UQAR-Info, 29 février 2016