L’Université du Québec à Rimouski vient de conclure une entente avec quatre partenaires français afin de créer un laboratoire international associé sur l’étude des écosystèmes marins côtiers.
Le recteur de l’UQAR, Jean-Pierre Ouellet, en compagnie du président du CNRS, Alain Fuchs, lors de la signature de l’entente. (Photo : Sophie-Annabelle Jetté)Baptisé BeBEST, pour Benthic Biodiversity Ecology Science and Technologies, ce laboratoire international associé a pour objectif de mettre en commun différentes expertises du Québec et de la France pour mener des recherches sur l’état des communautés benthiques. Le Centre national de la recherche scientifique (CNRS), l'Université de Bretagne occidentale (UBO), l'Institut de recherche pour le développement (IRD) et l'Institut français de recherche pour d’exploitation de la mer (IFREMER) sont les partenaires de cette initiative.
« La mise sur pied de ce laboratoire sans mur va faire progresser la connaissance sur les organismes qui vivent dans les fonds marins. Les recherches qui seront menées apporteront un important éclairage pour favoriser une gestion environnementale durable en Amérique du Nord et en Europe », indique le recteur de l’UQAR, Jean-Pierre Ouellet. Le Centre national de la recherche scientifique finance ce laboratoire dans le cadre d’un programme visant à promouvoir les collaborations internationales.
Les travaux de recherche des membres du laboratoire BeBEST seront concentrés sur les communautés benthiques du Saint-Laurent et des Îles de Saint-Pierre-et-Miquelon. « La combinaison des expertises françaises et québécoises va permettre de comprendre comment les écosystèmes marins côtiers réagissent à l’empreinte humaine. Ces écosystèmes sont complexes et il est important d’évaluer leur état afin de proposer des méthodes de gestion, de restauration et de conservation », explique la directrice de l’UQAR-ISMER, Ariane Plourde.
Source :
Jean-François Bouchard
UQAR-Info, 16 juin 2016