Un nouveau livre, qui permet de démystifier le phénomène de l’itinérance, a été officiellement lancé à l’UQAT, le 26 novembre.
Regards croisés sur l’itinérance analyse la réalité de l’itinérance, qui résulte d’un ensemble de facteurs et de problématiques et qui nécessitent une combinaison de solutions. Sous la direction de Saïd Bergheul, Ph. D. professeur agrégé au département des sciences du développement humain et social de l’UQAT, 14 chercheurs québécois, de différents domaines, ont participé à la rédaction. Ils abordent, entre autres, la réalité régionale de l’itinérance, particulièrement celle qui est vécue à Val-d’Or. L’itinérance serait vécue différemment en milieu régional et rural qu’en milieu urbain.
Phénomène complexe
L’Itinérance a une variété de manifestations: de rue, où l’on fréquente les refuges, les personnes logées provisoirement ou celles en situation économiquement précaire.
Il existe trois types d’itinérance: chronique, cyclique ou situationnelle. «Il n’y a pas d’âge, de sexe ou de race pour se retrouver à la rue. Un nombre grandissant d’adolescents et de jeunes se retrouvent sans domicile fixe. De plus en plus d’autochtones s’exilent vers les grandes villes et le nombre de femmes itinérantes ne cesse d’augmenter», a expliqué M. Bergheul.
Source :
Thierry de Noncourt
La Frontière, 28 novembre 2016