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Un million de dollars des IRSC

2015-08-05

Les professeurs Mara Rosemarie Brendgen, du Département de psychologie, et Mohammad-Ali Jenabian, du Département des sciences biologiques, ont obtenu des subventions de fonctionnement totalisant plus de 1,1 million de dollars de la part des Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) pour des projets de recherche novateurs dans le domaine de la santé.

Mara Rosemarie Brendgen et Mohammad-Ali Jenabian.

Intimidation et santé mentale

Au Canada, près d'un enfant sur quatre est victime d'intimidation de la part de camarades au cours des années d'école primaire et secondaire. Les victimes d'intimidation sont à risque d'une variété de problèmes de santé mentale tels anxiété, dépression, agressivité et abus de substances. «Toutefois, il n'est pas clair si ces risques augmentent proportionnellement ou exponentiellement en fonction de la chronicité des expériences d'intimidation», affirme Mara Rosemarie Brendgen, qui a obtenu 658 329 dollars sur une période de cinq ans pour son projet intitulé «Adult Health Outcomes in Male and Female Victims of School Bullying: A Longitudinal and Genetically Informed Study of Underlying Bio-Physiological Mechanisms».

Ce projet de recherche explorera la nature du lien entre la chronicité des expériences d'intimidation et les problèmes de santé mentale au début de l'âge adulte. «Ceci est primordial pour savoir sur quels enfants concentrer nos efforts de prévention, précise Mara Rosemarie Brendgen. Nous tenterons également de comprendre les mécanismes de nature biopsychosociale susceptibles d'expliquer le lien entre les expériences d'intimidation et le développement de problèmes de santé mentale chez les jeunes adultes.»

La victimisation par les pairs pourrait, par exemple, entraîner une dérégulation de certains systèmes physiologiques, notamment ceux liés au stress. À leur tour, ces dérégulations entraîneraient une dégradation de la santé mentale des jeunes chez qui ces changements surviennent. «Le rôle des biomarqueurs associés au stress dans la relation unissant la victimisation par les pairs et les problèmes ultérieurs de santé mentale demeure méconnu», souligne la chercheuse.

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Source :
ACTUALITÉS UQAM
30 juillet 2015

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Mise à jour: 22 mars 2023