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Un observatoire axé sur le suivi environnemental des côtes du Québec maritime

2017-01-23

Dirigé par le professeur-chercheur Pascal Bernatchez, l’équipe du Laboratoire de dynamique et de gestion intégrée des zones côtières (LDGIZC), puis la Chaire de recherche en géoscience côtière de l’Université du Québec à Rimouski ont développé depuis plus d’une décennie des réseaux et des outils technologiques pour suivre les changements environnementaux en bordure des côtes de l’estuaire et du golfe du Saint-Laurent.

Le réseau compte 5 400 stations de mesure réparties sur les différents types de côte de l’estuaire et du golfe du Saint-Laurent. (Photo : Catherine Bruyère, Chaire de recherche en géoscience côtière)

Le tout premier réseau a pris naissance en 1995 sur la péninsule de Manicouagan à la suite de recommandations faites à la MRC de Manicouagan concernant la problématique de l’érosion côtière. Le réseau de stations de suivi de l’érosion côtière s’est ensuite étendu à l’ensemble des MRC de Manicouagan et de Sept-Rivières dans le cadre des projets de maîtrise de géographie de Stéphane Leblanc et de doctorat en géomorphologie côtière et télédétection de Pascal Bernatchez.

En 2000, à la suite d’une entente spécifique sur l’érosion des berges signée par cinq ministères du gouvernement du Québec et le Conseil régional de développement de la Côte-Nord, le réseau de suivi s’étend à l’ensemble de la Côte-Nord.  Embauché en 2002 à l’UQAR, Pascal Bernatchez obtient en 2003 une subvention de la Fondation canadienne pour l’innovation (FCI) et le ministère de l’Éducation du Québec pour mettre en place le Laboratoire de dynamique et de gestion intégrée des zones côtières et pour développer des outils technologiques pour le suivi des côtes.

Un système d’acquisition d’imageries géoréférencées aéroportées (SAIGA-3D) permettant l’acquisition d’images haute résolution et de données LIDAR de la côte est développé ainsi qu’un système intégré de gestion de l’environnement côtier (SIGEC WEB) qui est basé sur une approche de cartographie interactive permettant une représentation cartographique des caractéristiques des côtes du Saint-Laurent sur le web. Toujours en 2003, le réseau de suivi de l’érosion côtière est implanté au Bas-Saint-Laurent, en Gaspésie et dans la région de Chaudière-Appalaches, puis en 2005 aux Îles-de-la-Madeleine et en 2007 dans Charlevoix.

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Source :
UQAR-Info
23 janvier 2017

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Mise à jour: 16 mars 2023