Au cours des dernières semaines, le programme de maîtrise en sciences sociales du développement a atteint un jalon important avec une centième diplomation.
Cet été, alors que Sylvie Cardinal a terminé la rédaction de son essai sous la direction de la professeure Marie-Pierre Boucher, elle ne soupçonnait pas du tout qu’elle allait devenir la 100ème personne diplômée de ce programme.
« Avec cette centième diplomation, ce sont autant de personnes qui font rayonner l’expertise du Département des sciences sociales de l’UQO sur les questions de développement régional, international et sur les questions autochtones », déclare le professeur Dimitri della Faille, responsable des programmes de deuxième cycle en sciences sociales.
Maintenant que ses études sont terminées, Sylvie Cardinal est reconnaissante de ce programme qui, selon elle, lui a permis de développer un esprit critique et une capacité d’intégrer à ses recherches des savoirs de différentes disciplines. Elle déclare avoir particulièrement apprécié d’y rencontrer des gens de diverses disciplines et différents domaines professionnels. Selon elle, ceci est important car « cela permet un partage de connaissances et un apprentissage mutuel riche et diversifié ».
Durant ses études, elle a été particulièrement marquée par la passion du corps professoral. « J'ai rencontré au sein du programme des professeurs respectueux du parcours de chacun, capables d’ouverture et surtout capables de travailler avec les intérêts diversifiés des étudiants ». En effet, ce programme s’adresse à des personnes de tous les horizons et aux expériences diversifiées. À cet égard, Sylvie Cardinal a particulièrement apprécié de pouvoir prendre des cours du soir afin de continuer à travailler pendant ses études.
La nouvelle diplômée vivra également un grand moment le 16 novembre prochain, alors qu'elle participera à la Collation des grades 2019. Elle montera sur scène pour recevoir les félications du recteur de l'UQO Denis Harrisson et obtenir son attestation.
Le responsable des programmes souligne le caractère multidisciplinaire de l’enseignement et de la recherche qui distingue le deuxième cycle en études du développement à l’UQO. Le professeur della Faille, déclare que ce qui fait également la force de ce programme « c’est sa capacité à former des personnes pour prendre des décisions et à s’adapter aux changements des territoire d’ici et d’ailleurs ». Dans la formation de deuxième cycle en sciences sociales du développement, une emphase toute particulière est mise sur la capacité à analyser, à comprendre et à proposer des changements aux niveaux sociaux, politiques et économiques.
Depuis 2002, l’UQO offre une formation de maîtrise en études du développement. Jusqu’en 2011, le programme de maîtrise en développement régional était offert en extension de l’Université du Québec à Rimouski (UQAR). Mais, depuis maintenant huit ans, le Département des sciences sociales offre ses propres programmes de deuxième cycle en sciences sociales du développement (maîtrise et DESS). Ces programmes se déclinent en trois concentrations : développement territorial, développement international et en études autochtones.
Source :
Service des communications
UQO, 24 septembre 2019
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