Une cinquième série de conférences publiques portant sur le trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) sera présentée cet automne à l’UQAR. Encore une fois, les conférences seront offertes aux populations de Rimouski, de Gaspé et de Baie-Comeau et, en nouveauté cette année, de Rivière-du-Loup.
La directrice du Service de la formation continue de l'UQAR, Louise Bolduc, en compagnie du docteur Simon Bégin et de la professeure en sciences infirmières Nicole Ouellet.Les Conférences populaires en santé dans l’Est du Québec sont données par des experts du Centre intégré de santé et des services sociaux du Bas-Saint-Laurent et de l’Université du Québec à Rimouski. Plusieurs thèmes seront abordés afin de démystifier et d’apprivoiser le TDAH lors des conférences. Les symptômes et les échelles de dépistage seront présentés. Il sera également question de mieux comprendre les impacts du TDAH sur le futur des enfants atteints, de même que sur leur santé et leur qualité de vie. Il sera aussi possible de mieux comprendre certains comportements et difficultés relationnelles et sociales, tant en milieu scolaire qu’en milieu familial. Finalement, des stratégies quotidiennes pour améliorer la qualité de vie des enfants aux prises avec le TDAH et de leur famille seront exposées.
« Le TDAH n'est pas une maladie, on parle plutôt de trouble neurodéveloppemental. Simple le TDAH? Parfois, mais plus souvent complexe, car sensible aux influences de l'environnement et au cadre qui accompagnera ou pas la personne », explique le Dr Simon Bégin, psychiatre et coordonnateur scientifique des conférences. « Le TDAH est pour les uns une formidable énergie inspirant les créatifs, les ambitieux et les sportifs, mais est à l'opposé synonyme d'instabilité, de toxicomanie et est un terrain propice aux troubles anxieux et à la dépression. Enfin, le TDAH éclabousse tous ceux qui le côtoient. »
Les conférences seront présentées à Rimouski et par le biais de la vidéoconférence à Gaspé, à Baie-Comeau et à Rivière-du-Loup. « Ces conférences contribuent à mieux outiller la population pour lui permettre d’agir concrètement sur sa santé. La formule proposée a fait ses preuves et permet à la population des régions desservies par l’UQAR d’interagir directement avec de nombreux spécialistes », mentionne le recteur Jean-Pierre Ouellet.
Source :
Jean-François Bouchard
UQAR-Info, 15 septembre 2016