Une équipe de chercheurs de l’UQO s’est démarquée lors du récent congrès de l’Association internationale de psychologie du travail de langue française (AIPTLF), à Bruxelles du 10 au 13 juillet, en remportant le Prix de la meilleure communication par affiche.

L’équipe était composée de monsieur Benjamin Lafrenière-Carrier, candidat à la maîtrise en relations industrielles et en ressources humaines, de monsieur Martin Lauzier, professeur au Département de relations industrielles, ainsi que de monsieur Martin Yelle, scientifique de la défense au ministère de la Défense nationale du Canada. Des chercheurs de nombreux pays, dont plus d’une cinquantaine en provenance du Québec, ont participé à la 19e édition de ce congrès.
La communication intitulée : Mesurer l’intention de rester ou l’intention de quitter… telle est la question ! visait à mieux comprendre les rapports entre deux façons de mesurer l’intention de carrière chez les employés au ministère de la Défense. « Actuellement, les arguments sur lesquels repose la décision, prise par les organisations, de mesurer une intention au-devant de l’autre relèvent davantage d’idées préconçues ou de simples préférences plutôt que de choix réfléchis basés sur les connaissances scientifiques actuelles ou les données probantes », explique monsieur Lafrenière-Carrier
« La nuance entre ces deux façons de mesurer les intentions de carrière pourrait avoir des retombées importantes pour les organisations, puisque la formulation retenue (et préférée) pourrait possiblement avoir un effet sur les résultats obtenus; et ainsi influencer indument les actions prises par les dirigeants » ajoute le professeur Lauzier. L’intérêt d’étudier ce qui détermine chacune des facettes de l’intention de carrière est fort pertinent, et ce, afin de permettre aux organisations de surveiller – avec plus de précisions – leur taux de roulement.
Sur la base de quatre questionnaires distincts administrés de 2006 à 2009 – et totalisant les réponses de plus de 5000 membres des Forces armées Canadiennes (FAC) – les résultats à cette première étude soutiennent l’idée voulant qu’il s’agisse de deux mesures distinctes bien que semblables, puisqu’elles permettent toutes deux d’estimer – à des degrés variables – les départs potentiels de l’organisation. Il semble toutefois que les réponses observées à celles-ci ne soient pas nécessairement proportionnelles. « Dans ce cadre, une même personne pourrait, à la fois, vivre des situations qui l’incitent à rester à l’emploi d’une organisation et d’autres qui la poussent plutôt à vouloir quitter celle-ci », poursuit monsieur Lafrenière-Carrier.
Source :
Direction des communications
et du recrutement, UQO