Pour une tonne de papier produite, une usine de pâtes et papiers doit disposer de 45 kg de boue. Est-ce possible d'utiliser ces boues papetières afin de fabriquer des composites bois-polymère (CBP) par les technologies de transformation des matières plastiques? C'est à cette question qu'a tenté de répondre Joël Soucy, doctorant en sciences de l'environnement de l'Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT), lors de la soutenance de sa thèse qui avait lieu le jeudi 5 mars dernier au campus de l'UQAT à Rouyn-Noranda.
L'étude de M. Soucy s'avère des plus intéressantes alors qu'une grande partie des boues sont actuellement enfouies dans le sol et qu'une solution se présente afin de répondre à la politique québécoise de gestion des matières résiduelles (plan d'action 2011-2015) qui vise à interdire l'élimination par enfouissement ou incinération de la matière organique putrescible comme les boues d'ici 2020.
Ainsi, l'étude de M. Soucy visait à valider l'utilisation des résidus solides comme une source potentielle de fibres pour l'industrie des composites bois-polymère (CBP). Bien que son étude révèle, entre autres, qu'il reste du travail à faire afin d'améliorer les propriétés des CBP et qu'une analyse économique permettrait de mieux évaluer la faisabilité de composites boues-polymère ainsi que leur potentiel d'application, il a été possible de tirer de nombreuses conclusions.
Sur la photo (de gauche à droite) : Carmen Mihaela Neculita, Institut de recherche en mines et en environnement (IRME-UQAT), Joël oucy, nouveau docteur, Ahmed Koubaa, Institut de recherche sur les forêts (IRF-UQAT) et Frej Mighri, Université Laval. Photo : Pauline Suffice.
Lire l'article complet
Source :
Nancy Ménard
Agente d'information
Service des communications et du recrutement
Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue
819 762-0971 poste 2687