L’Université du Québec à Rimouski a lancé cet hiver une maîtrise en informatique. Un nouveau programme qui vise à former des spécialistes dans des secteurs de pointe de l’informatique.

Photo : Gaël Lafenêtre
Cette bonification de l’offre de formations en informatique de l’UQAR est possible grâce à une extension du programme de maîtrise de l’Université du Québec à Chicoutimi. « Il s’agit d’un programme en informatique de très grande qualité qui permet à l’UQAR d’élargir le panorama de ses formations aux cycles supérieurs », indique le doyen des études, Frédéric Deschenaux. « Il permet à l’Université de répondre aux besoins exprimés dans l’Est-du-Québec pour une main-d’œuvre hautement qualifiée en informatique, un domaine qui est en constante évolution. »
Les étudiantes et les étudiants qui s’inscrivent à la maîtrise en informatique ont le choix entre deux profils, soit le profil « professionnel », soit le profil « recherche ». « Le profil « professionnel » s’adresse aux personnes qui occupent un poste sur le marché du travail et qui veulent approfondir leurs connaissances afin de proposer des solutions à des problèmes spécifiques dans leur domaine. Pour sa part, le profil « recherche » permet de s’initier au processus de recherche tout en développant ses connaissances en informatique et ses capacités d’analyse et de synthèse », explique le professeur Mehdi Adda, responsable du programme de maîtrise en informatique.
Le secteur des technologies de l’information et des communications (TIC) est en croissance. « Les perspectives d’emploi dans le domaine des TIC sont bonnes au Québec. Plus de 6000 postes sont à pourvoir dans ce secteur chaque année et cette tendance est appelée à se poursuivre dans les prochaines années », mentionne Frédéric Deschenaux. « Le secteur des TIC est crucial considérant l’essor de l’informatique et du numérique dans toutes les sphères de la société. Ainsi, nous avons besoin de spécialistes qui seront en mesure de répondre aux besoins exprimés tant du côté des entreprises, du secteur public que de la population en général. »
Source :
Jean-François Bouchard
UQAR-Info, 4 avril 2017