Le jeudi 15 janvier a eu lieu le cocktail de clôture des activités entourant la toute première édition de la Semaine de valorisation du métier de professeur. Organisée par le syndicat des professeures et professeurs de l'Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (SPUQAT), cette semaine visait à mettre en valeur la profession qui, en plus d'inclure l'enseignement en classe, englobe également la recherche, le volet administratif et les services à la collectivité.
«Un professeur représente un maillon important de l'Université par ses actions, ses implications, ses actions auprès des étudiants, de la direction et de la communauté. Nous devons rendre les lettres de noblesse à cette profession souvent méconnue. Par les différentes activités tenues au cours des derniers jours, les professeurs ont pu assister à des conférences et échanger leur vision sur les quatre volets de leur tâche. Nous tiendrons à nouveau cette activité l'année prochaine suite à la demande du milieu universitaire», souligne Charles Côté, professeur à l'UER en sciences de la santé et président du comité exécutif du SPUQAT.
Les activités, qui se sont déroulées du 13 au 15 janvier, incluaient entre autres une présentation de M. Fernand Bellehumeur, auteur, ancien prêtre et professeur retraité, intitulée « L'effet Parent en Abitibi-Témiscamingue » et une table ronde concernant la vision de la recherche d'un groupe de professeurs de l'UQAT. Les conférences de MM. Martin Maltais, professeur à l'UQAR et vice-président du comité sur le financement des universités de la Fédération québécoise des professeures et professeurs d'université (FQPPU) et Jules Racine, doctorant en histoire à l'Université Laval et conseiller à la FQPPU, concernant respectivement le financement et la gouvernance des universités et de Maurice Tardif, fondateur réputé du Centre de Recherche Interuniversitaire sur la Formation et la Profession Enseignante (CRIFPE), concernant l'évolution de l'enseignement universitaire et les nouvelles divisions du travail professoral ont été proposées aux participants.
«Pour créer un sentiment d'appartenance au syndicat, ces activités sont importantes. Le syndicat, c'est plus qu'un appareil servant à régler des griefs et à signer des conventions», termine Sylvain Beaupré, anthropologue et responsable du programme en formation professionnelle à l'UER en sciences de l'éducation.
Sur la photo (de gauche à droite) : Les professeurs Louis-Paul Willis, Gérard Lavoie et Anaïs Lacasse. (photo : Pauline Suffice)
Source :
Nathalie Cossette, agente d'information
Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue
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