
Les dix établissements du réseau de l'Université du Québec présenteront de nombreuses contributions scientifiques lors de la 86e édition du Congrès de l'Association francophone pour le savoir (Acfas). Ils seront des centaines de professeurs et de chercheurs du réseau à livrer plusieurs exposés, tant lors de colloques que de communications libres.
Tout au cours de ce congrès, l'Université du Québec mettra quotidiennement de l'avant une communication scientifique sélectionnée pour chacun des dix établissements du réseau.
Parmi les sujets du mercredi 9 mai :
UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À MONTRÉAL (UQAM)
405 - Les changements climatiques et l’industrie touristique québécoise : qui est prêt à saisir les occasions?
Marc-Antoine Vachon et Kate Germain – UQAM
On a réussi à établir le profil de près de 500 gestionnaires touristiques pour cerner ceux qui sont les mieux placés pour profiter des occasions créées par les changements climatiques.
14 h 30
Bâtiment : UQAC – Local P1-5120
Relations de presse : André Valiquette, 514-987-3000, poste 3268
UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À TROIS-RIVIÈRES (UQTR)
Évaluation du potentiel antimicrobien des résidus de sciage du peuplier
Annabelle St-Pierre et Isabelle Desgagnés- Pénix – UQTR
Actuellement au Québec, les industries forestières se trouvent en situation précaire et tentent d’offrir une valeur ajoutée à leurs résidus de sciage. Les possibilités pour revaloriser cette biomasse sont multiples, allant de la production de bioénergie à l’extraction de métabolites secondaires bioactifs. Des études démontré que le peuplier faux-tremble possède un nombre important de métabolites actifs, dont majoritairement des polyphénols. L’identification de métabolites antimicrobiens dans le peuplier pourrait, à plus long terme, revaloriser le marché forestier québécois par l’implantation d’un procédé d’extraction à l’échelle industrielle et devenir profitable pour les marchés pharmaceutiques, alimentaires, sanitaires et autres.
9 h 35
Bâtiment UQAC – Local P1-6340
Personnes-ressources : Annabelle St-Pierre et Isabelle Desgagnés-Pénix, 819-376-5011, poste 3316
Relations de presse : Jean-François Hinse, 819-244-4119
(À noter : Il peut y avoir des changements à l'horaire sans préavis)
UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À CHICOUTIMI (UQAC)
La génématique des traits complexes
Simon Girard – UQAC
À la suite de la démocratisation du séquençage à haut débit et des plateformes de génotypage, plusieurs avancés ont été réalisées dans le domaine des traits complexes. Il est désormais possible de calculer des scores polygéniques et d’évaluer des fardeaux de mutations à l’échelle génique. Cependant, plusieurs défis de taille sont encore à surmonter. Dans cette présentation, deux grandes questions ainsi que des pistes de solutions seront abordées. Tout d’abord, il sera question de l’intégration des données ohmiques dans les associations génétiques des traits complexes. Par la suite, les difficultés translationnelles pour l’application des trouvailles génétiques dans un contexte clinique seront abordées.
11 h 00
Bâtiment : UQAC – Local : H7-1190
Relations de presse : Josée Bourassa, 418-545-5011, poste 2431
UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À RIMOUSKI (UQAR)
Développement d’un outil d’appréciation des compétences en transfert de connaissances de cliniciens et décideurs du domaine de la santé et des services sociaux
Emmanuelle Jean – UQAR
Dans le domaine de la santé et des services sociaux en région, le transfert de connaissances (TC) optimal est grandement complexifié par des problèmes d’accès aux connaissances, d’utilité de ces connaissances et de confusion entourant le concept même de TC. Afin de surmonter les problèmes liés à la confusion conceptuelle liée au TC, des chercheurs et courtiers de connaissance membres du groupe de recherche interdisciplinaire sur la santé et le bien-être en région (GRISER) ont travaillé ensemble afin de créer un modèle intégratif de TC qui peut tenir compte des contextes des régions éloignées des grands centres. La conférence présente les différentes étapes d’élaboration de cet outil, ses dimensions, ses avantages et ses retombées pratiques.
11 h
Bâtiment : UQAC – Local : H0-1090
Personne-ressource : Emmanuelle Jean, professeure en sciences infirmières, 418 723-1986, poste 1996
Relations de presse : Jean-François Bouchard, Service des communications, 418-723-1986, poste 1426
UNIVERSITÉ DU QUÉBEC EN OUTAOUAIS (UQO)
Déstresse et progresse, un programme pour enseigner aux adolescents diagnostiqués d’un trouble du spectre de l’autisme à négocier leur stress au quotidien : un projet pilote
Stéphanie Fecteau, professeure au Département de psychoéducation et de psychologie – UQO
Les déficits observés dans les compétences sociales inhérentes au trouble du spectre de l’autisme (TSA) deviennent plus apparents à l'adolescence. En plus de percevoir plus de stress que les adolescents sans diagnostic, le stress contribuerait aux difficultés sociales rencontrées par les personnes ayant un TSA, illustrées par des réactions physiologiques irrégulières en contextes sociaux. Dans le cadre d’un projet pilote, 7 adolescents ayant un TSA ont participé aux 5 ateliers du programme Déstresse et progresse destinés à enseigner une meilleure gestion de stress. Les adolescents et les parents ont rempli une série de questionnaires une semaine avant le début des ateliers, 1 semaine suivant la fin de ceux-ci et 5 semaines plus tard. Un potentiel de 24 échantillons de cortisol salivaire par adolescents a été récolté à leur domicile à ces mêmes temps de mesure. Les parents comme les adolescents rapportent des effets positifs. Notamment, les adolescents perçoivent un meilleur contrôle sur leur environnement suivant leur participation. Quant aux parents, ils rapportent moins de comportement de retrait et de symptômes liés à la dépression. Toutefois, les commentaires des parents révèlent des difficultés au niveau de la généralisation des acquis. Les résultats sont discutés selon des adaptations à apporter au programme pour mieux répondre aux besoins et caractéristiques des adolescents, telles que la valorisation du rôle parental en intervention.
11 h 30
Bâtiment : UQAC – Local H1-1030
Relations de presse : Louis Lafortune, 819-595-3900, poste 3956
UNIVERSITÉ DU QUÉBEC EN ABITIBI-TÉMISCAMINGUE (UQAT)
Les services d’intégration socioprofessionnelle et communautaire pour les personnes présentant un TSA : un continuum de services à construire
Marie-Hélène Poulin – UQAT, Jean Proulx – UQTR et Martin Caouette – UQTR
Au sortir de leur parcours scolaire, les personnes présentant un trouble du spectre de l’autisme sont normalement prises en charge par les services publics de réadaptation. Mais, depuis quelques années, des organismes communautaires ont aussi développé des services à l’intention de cette clientèle. Cette implication des organismes communautaires dans l’offre de services socioprofessionnels soulève par ailleurs des enjeux sur le plan des partenariats à établir entre les différents dispensateurs de services, qu’ils soient du secteur de la santé et des services sociaux, du secteur de l’emploi ou du secteur de l’éducation. Dans le cadre de cette communication, les chercheurs rendront compte des résultats d’une recherche visant à évaluer et à proposer des modèles novateurs de services socioprofessionnels et communautaires à l’intention des personnes présentant une déficience intellectuelle ou un trouble du spectre de l’autisme.
14 h 30
Bâtiment : UQAC – Local : H1-1030
Relations de presse : Nathalie Cossette, 1-877-870-8728, poste 2628
INSTITUT NATIONAL DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE (INRS)
412 - Les épreuves performatives de la concertation de quartier
Maxime Boucher – INRS
La communication propose une analyse sur la prise de parole en public et ses effets sur les dynamiques de groupe lors des rencontres des partenaires du programme de Revitalisation urbaine intégrée (RUI) du quartier Hochelaga à Montréal.
14 h 45
Bâtiment : UQAC – Local : H0-1110
Relations de presse : Gisèle Bolduc, 418-654-3817
ÉCOLE NATIONALE D’ADMINISTRATION PUBLIQUE (ENAP)
La Municipalité de la Baie-James : une municipalité unique en son genre
Nancy Bouchard – ENAP
Le 30 avril 1971, Robert Bourassa annonçait une des plus importantes politiques de développement économique du Québec: le Projet du siècle. Afin de mettre en œuvre cette politique, qui érigeait le plus grand complexe hydroélectrique du Canada, le gouvernement dut créer plusieurs instruments, notamment une société d’État – la Société de développement de la Baie James (SDBJ) – et, curieusement, une municipalité: la Municipalité de la Baie James (MBJ). Comme on le sait, il dut également entreprendre des négociations avec les peuples autochtones occupant le territoire, menant à la signature de la Convention de la Baie James et du Nord québécois. Alors que nombre d’études se sont intéressées au régime de catégories de terres établi dans l’entente, aucune ne s’est jamais attardée à la MBJ, dont le territoire immense englobait pourtant ces terres. Cette communication a pour objectif de dresser pour la première fois un portrait de cette municipalité, qui défie plusieurs dispositions de la Loi des cités et villes. En effet, son conseil municipal est remplacé par le conseil d’administration de la SDBJ, et habilité à règlementer de manière différenciée sur différentes parties de son territoire. Par ailleurs, nous présentons un résultat préliminaire de notre recherche, qui s’appuie sur la méthode généalogique de Foucault. La MBJ n’est pas si unique finalement – si on la compare à une « ville de compagnie ». Elle représente, en fait, la première ville de compagnie publique.
Entre 13 h et 16 h (heure non précisée)
Bâtiment : UQAC - Local : P1-7060
Personne-ressource: Nancy Bouchard
Relations de presse : Manon Malenfant, 418-641-3000, poste 6212
ÉCOLE DE TECHNOLOGIE SUPÉRIEURE (ÉTS)
Un nouveau modèle d’innovation vivante et durable en technologies de la santé en action au sein d’un Centre hospitalier universitaire
Jacques A. De Guise – ÉTS
Depuis plus de 20 ans, le groupe de recherche de Jacques De Guise expérimente une approche pragmatique d’innovation ouverte impliquant l’ensemble des acteurs de l’écosystème des technologies de la santé. Cette expérience concrète leur permet de proposer un modèle d’innovation durable caractérisé par des allers-retours récurrents entre la recherche et les marchés, chacun alimentant l’autre de nouvelles idées issues de l’expérience et des usages. La promesse de valeur identifiée au moment de la genèse d’un projet d’innovation se transforme peu à peu en proposition de valeur permettant d’identifier, en plus de la valeur médicale ajoutée, la valeur clinico-économique ainsi que les bénéfices populationnels. Les éléments d’innovation peuvent ainsi être constamment redéfinis en fonction des résultats de la recherche, des usages et de la commercialisation sur les marchés.
8 h 50
Bâtiment : UQAC – Local : PQ-4115 (C615)
Personne-ressource : Jacques A. De Guise
À propos de l'Université du Québec
Les établissements de l’Université du Québec poursuivent leur mandat d’accessibilité à l’enseignement supérieur, de développement scientifique du Québec et de développement de ses régions en rendant les connaissances disponibles sur les différents défis qui confrontent nos sociétés.
Ensemble, les dix établissements du réseau de l’Université du Québec représentent une force vive. Aujourd’hui, ce sont plus de 102 000 étudiants qui fréquentent les 1200 programmes offerts par les établissements du réseau : l’Université du Québec à Montréal, l’Université du Québec à Trois-Rivières, l’Université du Québec à Chicoutimi, l’Université du Québec à Rimouski, l’Université du Québec en Outaouais, l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue, l’Institut national de la recherche scientifique, l’École nationale d’administration publique, l’École de technologie supérieure et la Télé-université. 7 300 professeurs et chargés de cours et plus de 4 200 employés réguliers y assurent dans le quotidien la mission universitaire d’enseignement et de recherche.
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Source :
Valérie Reuillard
Directrice des communications
Université du Québec
Téléphone : 418-657-4432
Cellulaire : 418-573-5785