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Les chercheurs et chercheuses du réseau UQ au 89e Congrès de l’Acfas – À ne pas manquer le mardi 10 mai 2022!

Québec, le 9 mai 2022 – Les dix établissements du réseau de l’Université du Québec présenteront de multiples contributions scientifiques lors de la 89e édition du Congrès de l’Association francophone pour le savoir (Acfas). Les professeures-chercheuses et professeurs-chercheurs du réseau seront très nombreux à livrer plusieurs exposés, tant lors de colloques que de communications libres.

Tout au cours de ce congrès, l'Université du Québec mettra quotidiennement de l’avant une communication scientifique sélectionnée pour chacun des dix établissements du réseau.

Parmi les sujets du mardi 10 mai :

Université du Québec à Montréal (UQAM)

504 – Le côté obscur de la valorisation de la performance

Isabelle Plante, professeure, Département de didactique (UQAM), Natacha Bérubé-Deschênes (UQAM), Véronique Lecours, maîtrise en éducation (UQAM)

À l’école, valoriser la performance à tout prix est associé à des coûts psychologiques importants, se traduisant par exemple par l’anxiété de performance, la tricherie ou même la sous-performance. Ce colloque fait le point sur ces différentes problématiques, en présentant des données empiriques solides et à jour dans le domaine.

Heure : 9 h
Relations de presse : Frédérique Tremblay-Ouellet, 514 978-4799
 

Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR)

408 – Attractivité des territoires non-métropolitains : quand le marketing territorial croise la « marque employeur »

Frédéric Laurin, professeur, Département de finance et économique (UQTR), Annick Parent-Lamarche (UQTR)

Les graves pénuries de main-d’œuvre ont récemment amené de nombreux territoires à mettre en œuvre des initiatives de marketing territorial ciblant spécifiquement la main-d’œuvre. Or, pour rester pérennes et se développer, il revient d’abord aux PME/PMO de déployer des stratégies de gestion des ressources humaines (GRH) innovantes et adaptées aux réalités du marché du travail afin d’attirer et retenir leurs employés, notamment par la création d’une marque employeur. Plus les employeurs locaux développeront une marque employeur forte, plus le territoire dans son ensemble deviendra attractif.

Heure : 14 h 30
Lieu : En ligne
Relations de presse : Jean-François Hinse, 819 244-4119
 

Université du Québec à Chicoutimi (UQAC)

424 – L’enfance vue par les institutions scolaire, médicale, de santé publique : réflexions critiques sur les difficultés, les troubles, les déficits et les vulnérabilités

Marie-Christine Brault (UQAC)

Depuis quelques décennies, nos connaissances sur le développement des enfants se sont enrichies et accélérées grâce aux grandes enquêtes longitudinales, aux avancées statistiques, qui ont permis de traiter ces grands ensembles de données, et aux disciplines psychosociales qui se sont emparées de cette expertise. Au-delà des bénéfices clairs pour le bien-être des enfants, ces connaissances ont aussi renforcé l’attention dédiée à leur développement et intensifié les observations à leurs égards, autant par les familles, l’école, les médecins et les experts psychosociaux. Dans ce contexte, tout un vocabulaire s’est développé autour des enfants dits « à risque », « en difficulté », « vulnérables », « avec un trouble ou un déficit ». Mais à trop regarder les enfants, surtout leur développement et leur cerveau, peut-on aussi contribuer à des effets délétères? Des indices montrent que les regards sur l’enfance sont de plus en plus déterministes, que les frontières entre difficultés et troubles s’amincissent, que davantage de comportements, d’attitudes et d’expériences deviennent médicalisés avec toutes les conséquences que cela peut apporter tant pour les enfants eux-mêmes que pour les familles et la société dans son ensemble. Nous suggérons donc de réfléchir de manière critique au regard dominant que la société actuelle pose sur les enfants, et ce, à partir d’une diversité de points de vue et de situations. Il nous semble aussi nécessaire d’aborder la médicalisation et les processus qui s’y rattachent afin de pouvoir documenter le problème pour éventuellement proposer des pistes de solution.

Heure : 8 h 15
Lieu : En ligne
Relations de presse : Karine Gagnon, 418 480-8674
 

Université du Québec à Rimouski (UQAR)

535 – Assurer un enseignement de qualité des mathématiques : développer le sentiment de compétence en misant sur l’accompagnement et le soutien des futur.e.s enseignant.e.s

Thomas Rajotte (UQAR), Sylvain Vermette (UQTR), Mathieu Thibault (UQO), Marie-Pier Goulet (UQTR)

S’il est maintenant reconnu que les enseignantes et les enseignants peuvent avoir une influence signifiante sur le développement et la réussite éducative des élèves, ce ne sont pas tous les pédagogues qui se sentent suffisamment outillés pour enseigner les mathématiques au primaire. Afin de favoriser l’émergence d’un rapport positif entre les pédagogues et l’enseignement de cette discipline, il peut être pertinent de miser sur le développement du sentiment de compétence des enseignantes et des enseignants. Cette conférence porte sur de nouveaux outils pour favoriser le sentiment de compétence des futures enseignantes et des futurs enseignants.

Heure : 13 h 30
Lieu : En ligne
Personne-ressource : Thomas Rajotte, professeur en sciences de l’éducation, UQAR
Relations de presse : Michel Thisdel, Service des communications, UQAR
 

Université du Québec en Outaouais (UQO)

447 – La maternité des femmes en réinsertion sociale

Amélie Couvrette, Département de psychoéducation et de psychologie (UQO)

Être mère représente une identité sociale valorisée, une identité « conventionnelle » sur laquelle il est généralement attendu qu’une femme appuie ses démarches de changement et de réinsertion. En raison des responsabilités que la maternité incombe, ces mères y trouveraient une motivation qui les inciterait à ne pas être incarcérées à nouveau et à changer des patrons de comportements néfastes. Or, la littérature suggère que même si elles ont tendance à idéaliser la relation qu’elle entretenait avec leurs enfants avant leur détention, plusieurs mères rapportent ressentir une certaine pression sociale à reprendre promptement leur rôle auprès de leurs enfants. Plusieurs ne s’y sentent pas prêtes, ce qui génère de l’anxiété.

Heure : 11 h 15
Relations de presse : Louis Lafortune, 819 665-1345
 

Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT)

454 — Rétention de personnel : Le cas d’une organisation manufacturière abitibienne qui tire son épingle du jeu

Wassila Merkouche, Unité d'enseignement et de recherche en sciences de la gestion (UQAT), Julie-Andrée Girard (UQAT), Louis Bélisle (UQAT)

À partir du modèle de Hopkins et al. (2010), des antécédents de la rétention de personnel ont été étudiés, en plus des pratiques de gestion fidélisant la main-d’œuvre, et ce, afin de contextualiser la compréhension du phénomène. Il est avancé qu’un ensemble de pratiques de gestion à forte implication, jumelé à une perception positive quant aux antécédents associés à la rétention expliqueraient l’intention de rester. Une étude de cas selon un devis mixte séquentiel explicatif est adoptée. Des données quantitatives ont été recueillies sur le climat psychologique, l’engagement et la satisfaction ainsi que sur l’intention de rester. Des entrevues ont ensuite été menées auprès de cinq dirigeants pour recenser les pratiques de GRH. L’analyse du sondage révèle une perception positive des membres du personnel à l’égard des antécédents de la rétention ainsi qu’une forte intention de rester. Ces résultats sont corroborés par l’analyse de contenu qui révèle des pratiques de gestion cohérentes dont la contingence interne serait les valeurs de l’organisation (l’esprit familial, le travail d’équipe et le donnant-donnant) ainsi qu’une approche fondée sur le paternalisme, l’intuition et la valorisation des individus. Cette recherche met en lumière des pratiques de gestion favorisant la fidélisation et la rétention pouvant inspirer d’autres organisations.

Heure : 8 h 45
Lieu : En ligne
Relations de presse : Nathalie Cossette, 1 877 870-8728, poste 2628
 

Institut national de la recherche scientifique (INRS)

213 – La télédétection environnementale par drone : du potentiel aux applications

Karem Chokmani (INRS)

Cette conférence permettra aux participants de prendre connaissance du potentiel de la télédétection par drone dans de multiples champs d’application. Le professeur Chokmani présentera l’état du développement dans le domaine de la télédétection par drone et parlera des travaux menés par l’équipe du Laboratoire de télédétection par drone de l’INRS. Plusieurs exemples d’applications de cette nouvelle technologie seront présentés dans des domaines variés (agriculture de précision, environnement, foresterie, mines, infrastructures, sécurité publique, etc.). Enfin, le conférencier partagera son expérience à propos du déroulement de projets d’utilisation de drones. Il amènera les participants à réfléchir aux facteurs à considérer, à la définition des besoins, à la détermination des instruments et des paramètres appropriés, et au montage technique du projet.

Heure : 10 h 45
Lieu : En ligne
Personne-ressource : Karem Chokmani, professeur et responsable scientifique du Laboratoire de télédétection environnementale par drone, INRS
Relations de presse :
Julie Robert, 514 971-4747
 

École nationale d'administration publique (ENAP)

602 – Acceptabilité sociale de l’intelligence artificielle et de l’utilisation des données en santé

Daniel J. Caron (ENAP)

La cybersécurité devient un incontournable dans nos sociétés. À la suite de l’adoption du projet de loi no 64, le 21 septembre 2021, les organisations québécoises ont au maximum trois ans pour s’adapter à ces nouvelles exigences légales. Ce colloque constitue un second regard sur la cybersécurité, la gouvernance des données, la protection de la vie privée et la protection des renseignements personnels à l’heure de l’intelligence artificielle.

Heure : 15 h 15
Lieu : En ligne
Relations de presse : Mélanie Lanouette
 

École de technologie supérieure (ÉTS)

611 – Modélisation du métabolisme urbain : un outil pour quantifier l’impact sur les émissions de gaz à effet de serre de stratégies d’économie circulaire

Annie Levasseur (ÉTS), Thomas Elliott (ÉTS)

La consommation de ressources et d’énergie au sein des villes est l’une des principales causes des émissions globales de gaz à effet de serre (GES). Mesurer ces flux, quantifier les émissions de GES associées et estimer leur évolution future est nécessaire afin de déterminer l’impact des villes sur les changements climatiques. Les stratégies d’économie circulaire peuvent contribuer à la réduction des émissions de GES des villes. Afin de quantifier les émissions de GES actuelles et à venir de la Ville de Montréal et d’estimer le potentiel de différentes mesures de réduction, un modèle de métabolisme urbain a été développé. Ce modèle dynamique et prospectif repose sur une approche socioécologique systémique et inclut les émissions directes (ayant lieu sur le territoire) et indirectes (liées à la consommation de ressources produites à l’extérieur du territoire). L’empreinte carbone par personne de la Ville de Montréal a été évaluée pour la période de 2000 à 2018 à partir de données historiques, puis a été estimée jusqu’en 2030 pour un scénario de base. Le modèle a ensuite été utilisé afin de simuler des stratégies d’économie circulaire et d’en évaluer l’impact sur les émissions de GES. L’empreinte carbone par personne des différentes stratégies pour 2030 peut être comparée à celle correspondant à l’atteinte des cibles de l’Accord de Paris, soit 2,9 t CO2eq, afin d’en mesurer le potentiel.

Heure : 11 h 05
Lieu : En ligne
Relations de presse : Olivier Audet, 514 396-8466
 

Université TÉLUQ

614 – Rémunération des dirigeants, structure de propriété et gouvernance d’entreprise : enjeux et défis

Lilia Rekik (Université TÉLUQ), Yasmine Mohamed (UQAT), Imen Latrous (UQAC)

L’objet de ce colloque est de s’interroger sur les liens entre la rémunération des dirigeants, la structure de propriété et la gouvernance des entreprises. Les communications qui seront présentées lors de ce colloque chercheront à répondre aux questions suivantes : dans quelle mesure le type de contrôle et de propriété de l’entreprise influence-t-il le montant de la rémunération des dirigeants et leurs comportements? Quelles interactions existe-t-il entre les formes incitatives de la rémunération des dirigeants et le mode de gouvernance des entreprises? Quel rôle peut jouer l’acteur syndical dans la politique de rémunération des dirigeants mise en place et comment influence-t-il directement ou indirectement leurs comportements?

Heure : 9 h
Lieu : En ligne
Personne-ressource : Lilia Rekik, professeure, École des sciences de l’administration
Relations de presse : Élisabeth Farinacci, 1 800 665-4333, p. 5102, cellulaire : 418 931-2313
 

À propos de l’Université du Québec

Depuis 50 ans, nous sommes l’Université du Québec. Un réseau collaboratif francophone, ouvert sur le monde et riche de sa diversité, qui fait grandir tout le Québec par l’accessibilité et la qualité de ses formations, par l’excellence et le rayonnement de ses recherches et par la force et la variété de ses partenariats. Pour répondre aux défis actuels posés à nos sociétés, près de 3 000 professeurs créent, transfèrent et mobilisent des connaissances, dans tous les domaines, positionnant le réseau parmi les dix universités canadiennes ayant le plus grand volume de recherche. Chaque année, les dix établissements accueillent le tiers des étudiants universitaires du Québec et la moitié des étudiants des Premiers Peuples. Au total, près de 100  000 étudiants fréquentent l’un ou l’autre des 1 300 programmes offerts aux trois cycles d’études par l’Université du Québec à Montréal (UQAM), l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC), l’Université du Québec à Rimouski (UQAR), l’Université du Québec en Outaouais (UQO), l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT), l’Institut national de la recherche scientifique (INRS), l’École nationale d’administration publique (ENAP), l’École de technologie supérieure (ÉTS) et l’Université TÉLUQ.

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Source :
Julie Martineau
Directrice des communications
Université du Québec
Téléphone : 418 657-4331

 

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