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Les chercheurs et chercheuses du réseau UQ au 89e Congrès de l’Acfas – À ne pas manquer le mercredi 11 mai 2022!

Québec, le 10 mai 2022 – Les dix établissements du réseau de l’Université du Québec présenteront de multiples contributions scientifiques lors de la 89e édition du Congrès de l’Association francophone pour le savoir (Acfas). Les professeures-chercheuses et professeurs-chercheurs du réseau seront très nombreux à livrer plusieurs exposés, tant lors de colloques que de communications libres.

Tout au cours de ce congrès, l'Université du Québec mettra quotidiennement de l’avant une communication scientifique sélectionnée pour chacun des dix établissements du réseau.

Parmi les sujets du mercredi 11 mai :

Université du Québec à Montréal (UQAM)

418 – La transition énergétique comme argument de légitimité de nouveaux projets miniers d’extraction du lithium au Québec : le cas de la mine Authier

Justine Lalande, doctorante, Département de communication sociale et publique (UQAM), Axelle Ferrant, auxiliaire de recherche (ESG UQAM)

Dans un contexte de transition énergétique vers une économie faible en carbone, le lithium est particulièrement convoité pour la production des batteries de voitures électriques et le stockage d’énergie provenant de sources renouvelables. Si les promoteurs entendent développer ces projets, ils doivent en favoriser l’acceptabilité sociale. La transition énergétique devient alors un argument de légitimité auprès des populations.

Heure : 15 h
Relations de presse : Frédérique Tremblay-Ouellet, 514 978-4799
 

Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR)

431 – L’intervention psychosociale par la nature et l’aventure comme levier au développement et au maintien d’une bonne santé mentale chez les athlètes

Sébastien Rojo, chargé cours, Département des sciences de l’éducation (UQTR), Élyse Joubert (Conseillère d’orientation en pratique privée)

Le Comité international olympique (2020) a mené une enquête sur la santé mentale des athlètes qui révèle que 32 % des 4 000 athlètes et des membres de leur entourage identifient la santé mentale comme le plus gros défi actuel. Même si ces problématiques sont présentes depuis longtemps chez cette population, les reports d’entraînements et de compétitions causés par la pandémie COVID-19 ont accentué ces effets. La nécessité de préserver le bien-être des athlètes devient alors un enjeu important tant pendant la carrière sportive que durant la transition qui suit la retraite du monde de la compétition. Pour répondre aux besoins des athlètes, l’intervention psychosociale par la nature et l’aventure peut offrir des solutions prometteuses. Elle s’inscrit dans le courant de l’apprentissage expérientiel où les changements se font par le biais d’expériences de nature et d’aventure.

Heure : 11 h 40
Lieu : En ligne
Relations de presse : Jean-François Hinse, 819 244-4119
 

Université du Québec à Chicoutimi (UQAC)

637 – Occuper les lieux. Le Grand dialogue, un territoire vivant.

Sophie Del Fa (UQAC), Olivier Riffon (UQAC)

Depuis le Rapport Meadows apparu en 1972 (2013), la transition socioécologique s’est imposée comme un impératif dans certains milieux politiques, sociaux et académiques (Audet, 2015, p. 74). En plus de la définition de la transition, se pose la question de son organisation, c’est-à-dire de sa mise en place à travers groupes, mouvements et institutions. Dans ce contexte, il est nécessaire de comprendre comment organiser la transition, un champ contesté, où se rencontrent différentes visions et intérêts portés par des groupes sociaux multiples et où se réalisent des agencements complexes entre des actrices et des acteurs divers. De plus, les projets de transition écologique reposent sur des expérimentations participatives qui supposent des innovations dans les pratiques, méthodes et mobilisations (Audet, Segers et Manon, 2019). À partir de ces considérations, il sera question dans cette communication, d’explorer les tenants et les aboutissants d’une initiative citoyenne, à savoir le Grand dialogue régional pour la transition sociologique au Saguenay Lac—Saint-Jean. Plus spécifiquement, il s’agira d’explorer cette initiative qui frôle avec les laboratoires vivants sans se nommer comme telle, et montrer comment elle éclate et élargit la notion de « tiers lieux ». En effet, sans créer un « autre lieu » ou un « troisième lieu » le Grand dialogue s’insère entièrement dans son territoire et vise à occuper les lieux existants de manière différente.

Heure : 9 h 15
Lieu : En ligne
Relations de presse : Karine Gagnon, 418 480-8674
 

Université du Québec à Rimouski (UQAR)

408 – Les municipalités québécoises loin des grands centres face aux catastrophes climatiques : un bricolage local imposé?

Geneviève Brisson, professeure en développement régional (UQAR), Nathalie Lewis (UQAR)

Cette conférence présente trois cas de municipalités loin des grands centres urbains ayant fait face à un événement climatique extrême. Il s’agit de Baie-Johan-Beetz (feux de forêts), de Gaspé (inondations) et de Percé (érosion côtière. Les résultats montrent le délicat équilibre entre les ressources collectives et les différents enjeux auxquels sont confrontées les petites municipalités devant composer avec les enjeux environnementaux.

Heure : 13 h 15
Lieu : En ligne
Personne-ressource : Geneviève Brisson, professeure en développement régional, UQAR
Relations de presse : Jean-François Bouchard, Service des communications, UQAR
 

Université du Québec en Outaouais (UQO)

204 – Immuniser nos forêts contre les changements globaux: l'approche de réseau complexe fonctionnel

Christian Messier, professeur au Département des sciences naturelles et titulaire de la Chaire du Canada sur la résilience des forêts face aux changements globaux (UQO)

Dans le contexte actuel des changements globaux, l’aménagement de nos forêts représente un défi majeur, et ce particulièrement du fait de la grande part d’incertitude associée à ces changements. Face à cette réalité, nos pratiques visant à contrôler et prédire l’évolution de nos forêts ne sont plus assez efficaces et nous devons revoir notre façon de gérer nos forêts. La théorie de la complexité forme le cadre conceptionnel de cette approche qui incite à adopter une vision plus globale et plus flexible lors de la planification forestière. Nous devons pour cela accepter l’idée que les forêts sont des systèmes complexes et dynamiques et que de ce fait, elles ne seront jamais complètement prédictibles. En incorporant les caractéristiques fonctionnelles des essences et les réseaux complexes existants entre les peuplements dans l’aménagement de nos forêts et en favorisant la diversité et la connectivité fonctionnelle, nous pouvons immuniser les forêts contre les stress présents et à venir.

Heure : 14 h 30
Relations de presse : Louis Lafortune, 819 665-1345
 

Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT)

643 – Intégration du savoir traditionnel autochtone dans le design de végétalisation d’un parc à résidus

Marie Guittonny, Institut de recherche en mines et en environnement (IRME-UQAT), Mohamed Kadiatou Cissé (UQAT), Bruno Bussière (IRME-UQAT), Arn Keeling (Memorial University of Newfoundland)

La mine Éléonore est située sur le territoire cri et la communauté crie est impliquée dans le processus de restauration du site. Le parc à résidus miniers (PAR), situé sur le territoire du maître de trappe du VC-29 (le tallyman), sera restauré avec un système de recouvrement qui aura en surface de la végétation. Or, la présence de certaines plantes avec un enracinement assez profond, qui pourraient être priorisées par le tallyman, doit être compatible avec la performance technique du système de recouvrement à court et à long terme. Ainsi, ce projet de recherche vise à documenter la vision du tallyman et des différentes parties prenantes concernant le scénario de revégétalisation du PAR d’Éléonore, à travers le processus de « co-design » mis en place par la mine. Lors de cette présentation, l’approche de « co-design » est d’abord expliquée. Les enquêtes réalisées auprès des parties prenantes sont ensuite décrites. Cette communication présente enfin l’analyse thématique des résultats obtenus sur les aspects suivants : gouvernance de l’intégration de la vision autochtone dans le processus de revégétalisation du PAR, visions des parties prenantes sur le scénario de revégétalisation du PAR, et défis liés à l’intégration de la vision autochtone dans le processus de revégétalisation du PAR. Ultimement, ce travail permettra de documenter, d’évaluer et d’intégrer, si possible, les attentes du tallyman au scénario de végétalisation et de restauration du PAR d’Éléonore.

Heure : 10 h
Lieu : En ligne
Relations de presse : Nathalie Cossette, 1 877 870-8728, poste 2628
 

Institut national de la recherche scientifique (INRS)

422 – L’accompagnement vers l’emploi des jeunes adultes judiciarisés au Québec

Maria Eugenia Longo, Urbanisation Culture Société (INRS), Marie Dumollard (Université Laval), Elsa Euvrard (Université Laval)

Cette communication traite de la place et des contours de la norme d'emploi dans les registres d’intervention des professionnels sociopénaux qui accompagnent vers l’emploi des jeunes adultes judiciarisés (16-30 ans). Alors qu’être en emploi représente à la fois une norme statutaire de l’âge adulte et un vecteur de sortie de la délinquance pour des jeunes judiciarisés qui sont pourtant éloignés de l'emploi, le soutien vers l’emploi est un axe d’intervention des politiques sociales dédiées aux jeunes en situation de vulnérabilité et des politiques pénales dans une perspective de gestion des risques. Si des interventions sont mises en œuvre dans ce sens de manière parallèle par les secteurs pénaux, de jeunesse et de l'emploi, elles sont appelées à s’articuler selon les paradigmes institutionnels intersectoriels affectant l’accompagnement des personnes en situation de vulnérabilité. Dans ce contexte, il convient de mieux comprendre ce qui se trouve à la jonction des interventions de ces trois secteurs lorsqu'ils accompagnent vers l'emploi des jeunes adultes judiciarisés. Cette communication vise plus concrètement à mieux comprendre le sens et la portée de la norme d’emploi dans les interventions à la croisée des secteurs pénal, de jeunesse et d'emploi.

Heure : 9 h 45
Lieu : En ligne
Personne-ressource : Maria Eugenia Longo, professeure, INRS
Relations de presse : Julie Robert, 514 971-4747
 

École nationale d'administrtaion publique (ENAP)

125 – La gestion par trajectoires en santé et services sociaux : une innovation de gouvernance complexe, mais nécessaire

Lara Maillet (ENAP), Nassera Touati (ENAP)

En 2015, le gouvernement du Québec a entrepris une réorganisation de son réseau de santé et de services sociaux. Dès 2016, plusieurs établissements de santé ont développé la gestion par trajectoires de soins et de services (GTSS). En collaboration avec les acteurs de trois centres intégrés universitaires en santé et services sociaux (CIUSSS), nous avons mené une étude afin d’identifier, de manière processuelle, les facteurs d’implantation de la GTSS dans différents contextes, tout en coconstruisant un modèle d’analyse de la performance de cette GTSS. Méthode : Une évaluation développementale a été réalisée afin d’accompagner ces trois CIUSSS dans leur démarche d’implantation de la GTSS (2018-2019). Entrevues, observations participantes et activités de rétroactions communes et avec chacun des CIUSSS ont été réalisées. L’approche théorique des systèmes adaptatifs complexes s’est révélée pertinente pour embrasser les interdépendances tant au sein des CIUSSS entre eux qu’avec leur réseau de partenaires. Discussion : Outre l’opérationnalisation de la GTSS, sa mise en œuvre i) implique la transformation de la gouvernance des CIUSSS au niveau stratégique et opérationnel, ii) est un processus exigeant qui nécessite des changements de pratiques, des modifications dans l’allocation et la configuration des ressources et le développement de nouvelles collaborations entre les différents acteurs de l’organisation, les partenaires et les usagers impliqués dans cette transformation.

Heure : 9 h 10
Lieu : En ligne
Relations de presse : Mélanie Lanouette
 

Université TÉLUQ

12 – Construire des savoirs pour favoriser l’équité en santé

Anne Renée Gravel (Université TÉLUQ), Mélanie Lefrançois (UQAM), Jessica Riel (UQO), Marie-Eve Major (Université de Sherbrooke), Marie Laberge (Université de Montréal), Hélène Sultan-Taieb (UQAM), Jena Webb (UQAM)

Le colloque a l’objectif d’élargir les réflexions et de favoriser les échanges lancés par les travaux de deux équipes de recherche interdisciplinaires, interuniversitaires et intersectorielles qui étudient la prise en compte des inégalités sociales, dont celles de genre dans les recherches-intervention. Plus spécifiquement, il vise à : 1) diffuser de nouvelles connaissances portant sur les mécanismes engendrant des inégalités sociales et de genre en santé environnementale ou en santé du travail; 2) illustrer les défis d’opérationnaliser ces connaissances dans le cadre de transformations dans les milieux et les communautés ou sur le plan législatif et réglementaire; et 3) réfléchir aux connaissances à produire et aux approches à enrichir pour soutenir les personnes engagées dans ce type d’initiatives.

Heure : 9 h
Lieu : En ligne
Personne-ressource : Anne Renée Gravel, professeure, École des sciences de l’administration
Relations de presse : Élisabeth Farinacci, 1 800 665-4333, p. 5102, cellulaire : 418 931-2313

À propos de l’Université du Québec

Depuis 50 ans, nous sommes l’Université du Québec. Un réseau collaboratif francophone, ouvert sur le monde et riche de sa diversité, qui fait grandir tout le Québec par l’accessibilité et la qualité de ses formations, par l’excellence et le rayonnement de ses recherches et par la force et la variété de ses partenariats. Pour répondre aux défis actuels posés à nos sociétés, près de 3 000 professeurs créent, transfèrent et mobilisent des connaissances, dans tous les domaines, positionnant le réseau parmi les dix universités canadiennes ayant le plus grand volume de recherche. Chaque année, les dix établissements accueillent le tiers des étudiants universitaires du Québec et la moitié des étudiants des Premiers Peuples. Au total, près de 100  000 étudiants fréquentent l’un ou l’autre des 1 300 programmes offerts aux trois cycles d’études par l’Université du Québec à Montréal (UQAM), l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC), l’Université du Québec à Rimouski (UQAR), l’Université du Québec en Outaouais (UQO), l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT), l’Institut national de la recherche scientifique (INRS), l’École nationale d’administration publique (ENAP), l’École de technologie supérieure (ÉTS) et l’Université TÉLUQ.

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Source :
Julie Martineau
Directrice des communications
Université du Québec
Téléphone : 418 657-4331

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