Personnes en soutien

Le MSTR s'intéresse à toutes les personnes qui soutiennent les transitions interordres, de près ou de loin et à divers moments dans le parcours des apprenants et des apprenantes.

Chaque personne a une responsabilité individuelle au regard du soutien aux transitions, de la personne apprenante elle-même jusqu'au représentant et représentante du ministère, en passant par les gestionnaires, le personnel enseignant, professionnel ou technique ou encore, les personnes impliquées dans les centres de services scolaires ou dans les organismes préoccupés par la question. Selon leur rôle, leurs responsabilités et les ressources dont elles disposent, les personnes jouent un rôle au sein du groupe auxquelles elles appartiennent: l'école, le département, le corps enseignant, etc. Enfin, le MSTR soutient la nécessité d'un meilleur partage des responsabilités pour optimiser les effets positifs du soutien sur la réussite des transitions des personnes apprenantes.

Les responsabilités

Les responsabilités désignent les obligations et les devoirs spécifiques attribués aux différents acteurs impliqués dans le soutien aux transitions, incluant le personnel des établissements et la personne apprenante elle-même. Ces responsabilités représentent la mobilisation attendue des personnes professionnelles et des intervenantes et intervenants pour offrir un accompagnement adapté tout au long du parcours de transition des personnes apprenantes. Elles visent à faciliter le passage entre différents ordres d’enseignement et à répondre de manière cohérente et proactive aux besoins des personnes apprenantes.

Qu'est-ce qu'une responsabilité?

Le terme responsabilité se distingue de la notion de rôle. La responsabilité est une obligation de réponse (Centre national de ressources textuelles et lexicales [CNRTL], 2012), dérivée de l’anglais «responsable». Dans le contexte du MSTR, il s’agit de la mobilisation attendue des personnes qui soutiennent la transition.

Responsabilités individuelles

La responsabilité est individuelle au sens où la personne apprenante, par son agentivité et son autodétermination, s’engage activement dans son propre parcours éducatif et dans la réalisation de son projet d’études. Elle mobilise quotidiennement ses capacités et compétences essentielles, prenant des initiatives et faisant des choix qui façonnent son expérience éducative.

Responsabilités collectives

La responsabilité est collective puisque les relations entretenues entre la personne apprenante et ses milieux de vie – scolaire, amical, familial – apportent soutien et accompagnement, qu’ils soient tangibles ou non. La personne évolue au sein d’une communauté, d’un groupe, où se produisent ces interactions, et qui participe activement à son développement et à sa réussite.

Responsabilités partagées

La responsabilité est partagée entre la personne apprenante et les personnes du système éducatif, car l’environnement dans lequel évolue la personne apprenante est conçu pour être capacitant, favorable aux changements et au processus de transition, et est soutenu par la collaboration interordres, interprofessionnels et intersectoriels.

À qui s'adresse le Modèle?

Tout d'abord, ce sont les responsables des transitions sur le plan ministériel (nommés représentants et représentantes du ministère dans le volet théorique et empirique) qui sont d’abord ciblés par le MSTR. Ensuite, aux ordres secondaire (formation générale des jeunes, formation générale des adultes, formation professionnelle), collégial (formation préuniversitaire, formation collégiale technique, formation collégiale de courte durée) et universitaire (1^er, 2^e et 3^e cycles), les personnes utilisatrices sont composées du personnel enseignant, du personnel professionnel, du personnel de soutien et technique, des gestionnaires incluant le personnel de direction et les cadres, des scientifiques intéressés par la question des transitions ainsi que des acteurs et actrices des organisations et des organismes communautaires (pôles, tables, instance de concertation, associations, etc.) agissant de concert avec les milieux éducatifs pour soutenir les transitions des personnes apprenantes. De plus, le MSTR, par sa perspective holistique et universelle, pourrait être utile et transposé dans d’autres contextes éducatifs provinciaux ou nationaux.