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Les chercheurs et chercheuses du réseau UQ au 89e Congrès de l’Acfas – À ne pas manquer le lundi 9 mai 2022!

Québec, le 6 mai 2022 – Les dix établissements du réseau de l’Université du Québec présenteront de multiples contributions scientifiques lors de la 89e édition du Congrès de l’Association francophone pour le savoir (Acfas). Les professeures-chercheuses et professeurs-chercheurs du réseau seront très nombreux à livrer plusieurs exposés, tant lors de colloques que de communications libres.

Tout au cours de ce congrès, l’Université du Québec mettra quotidiennement de l’avant une communication scientifique sélectionnée pour chacun des dix établissements du réseau.

Parmi les sujets du lundi 9 mai :

Université du Québec à Montréal (UQAM)

438 – Entre exclusion et auto-exclusion chez les hommes en situation d’itinérance : l’enchevêtrement de la stigmatisation, de la discrimination et de la masculinité marginalisée

Philippe-Benoit Côté, professeur, Département de sexologie (UQAM), Ariane Brisson, étudiante au Département de sexologie (UQAM)

Si la conception de l’itinérance chez les hommes s’est longtemps limitée à l’image du « hobo » ou du « clochard », les transformations sociales actuelles liées au salariat, au logement et au genre viennent redéfinir les contours des processus d’exclusion sociale. Cette présentation veut décrire les processus sociaux de stigmatisation, de discrimination et de masculinité dans les trajectoires de ruptures sociales des hommes en situation d’itinérance.

Heure : 11 h
Relations de presse : Frédérique Tremblay-Ouellet, 514 978-4799
 

Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR)

651 – Documentation des pratiques d'intervention post-trauma chez les policiers

Andrée-Ann Deschênes (UQTR), Annie Gendron (École nationale de police du Québec), Marie-France Marin (UQAM)

Par la nature de leur métier, les policiers sont confrontés à des événements potentiellement traumatiques (EPT) de façon répétitive, ce qui peut engendrer des conséquences importantes au niveau notamment du bien-être psychologique, tel que le développement de diverses psychopathologies, dont le trouble de stress post-traumatique. Des coûts personnels et publics peuvent en résulter, incluant des répercussions négatives sur les services offerts à la population. Plus encore, d’importants coûts pour leur employeur sont recensés en raison de l’absentéisme, du présentéisme et du roulement de personnel. La présente étude vise à documenter les pratiques organisationnelles et les besoins des policiers œuvrant au Québec quant au soutien psychologique post-trauma.

Heure : 13 h 30
Lieu : En ligne
Relations de presse : Jean-François Hinse, 819-244-4119
 

Université du Québec à Chicoutimi (UQAC)

13 – La santé durable au Saguenay–Lac-St-Jean ; une courtepointe d’idées innovantes!

Catherine Laprise (UQAC), Pierre Lavoie (Centre intersectoriel en santé durable)

Le Centre intersectoriel en santé durable (CISD) s’est développé avec l'objectif de promouvoir des idées originales et trouver des solutions aux enjeux de santé globale (de toutes les espèces vivantes et de leur environnement) grâce à la collaboration des professeurs-chercheurs de l’UQAC avec des partenaires du milieu (collèges, organismes communautaires, commissions scolaires, etc.). Les intérêts de recherche du CISD ciblent les défis de santé spécifiques à la région avec l’intention de favoriser la prévention en misant sur l’éducation et la sensibilisation dans une perspective holistique de la santé. Le CISD veut contribuer à bâtir la santé durable par la recherche, l’innovation et la mobilisation des connaissances. Ainsi, les projets de recherche en cours valorisent ou prennent assise sur les réalisations antérieures en ayant la préoccupation de répondre à un besoin du milieu avec un potentiel « d’exportabilité » à d’autres populations qui partagent les mêmes vulnérabilités. Le CISD et quelques projets seront présentés dont celui de l’écosystème numérique de même que celui des écoles nature. Ces projets permettront d’illustrer le potentiel de se concerter pour une santé durable!

Heure : 15 h 30
Lieu : En ligne
Relations de presse : Karine Gagnon, 418 480-8674
 

Université du Québec à Rimouski (UQAR)

5 Nouveaux regards sur la biodiversité des forêts de laminaires de l’île d’Anticosti

Fanny Noisette (UQAR), Stéphanie Roy (UQAR), Romy Léger-Daigle (UQAR), Raphaël Mabit (UQAR), Ladd Johnson (Université Laval), Christian Nozais (UQAR)

Les eaux claires et froides de l’île d’Anticosti (golfe du Saint-Laurent) créent des conditions propices pour la croissance des macroalgues subarctiques et boréales qui forment des forêts de laminaires. Au cours de l’été 2021, une campagne d’exploration en plongée sous-marine a permis d’explorer sept sites dominés par l’espèce de laminaire Saccharina latissima, situés le long des côtes ouest et sud-ouest. Cette conférence présente les résultats de cette recherche et les rôles écologiques de ces forêts qui peuvent représenter une ressource naturelle importante et un stock potentiel de carbone bleu. 

Heure : 11 h
Lieu : En ligne
Personne-ressource : Fanny Noisette, professeure en océanographie, UQAR
Relations de presse : Jean-François Bouchard, Service des communications, UQAR
 

Université du Québec en Outaouais (UQO)

516 – Comment soutenir l’inclusion sociale des élèves de la diversité dans une perspective d’éducation inclusive?

Marie-Claude Salvas, Département de psychoéducation et de psychologie (UQO), Caterina Mamprin (Université de Moncton)

Si l’ouverture à la diversité est valorisée dans le programme de formation de l’école québécoise, elle amène son lot de défis pour les élèves qui l’incarnent en ce qui a trait notamment à leur capacité à intégrer le groupe de pairs en classe. Les études montrent en fait que les enfants présentant des identités ou attributs qui les distinguent des autres sont plus à risque d’éprouver des difficultés d’inclusion sociale que leurs pairs ne partageant pas ces marqueurs de diversité (Juvonen et coll., 2019). Sachant que le personnel enseignant se sent parfois démuni face aux stratégies à déployer pour soutenir l’inclusion sociale des élèves de la diversité, et ce, en dépit des programmes d’éducation qui reflètent l’importance de soutenir cet aspect pour favoriser la réussite éducative, une réflexion s’impose sur la manière d’accompagner ce personnel pour qu’il puisse jouer son rôle de facilitateur des relations sociales à l’école.

Heure : 10 h 45
Lieu : En ligne
Relations de presse : Louis Lafortune, 819 665-1345
 

Université du Québec en Abitibi-Témiscamigue (UQAT)

543 – Effet d’un modèle de situations d’apprentissage issues du jeu sur les habiletés reliées à l’aspect fonctionnel de l’émergence de l’écrit chez les enfants à l’éducation préscolaire

Krasimira Marinova, Unité d'enseignement et de recherche en sciences de l'éducation (UQAT), Isabelle Vachon (UQAT), Camille Lefèvre (UQAT)

Des recherches ont démontré que les programmes d’éducation préscolaire qui s’appuient sur le jeu et les initiatives de l’enfant donnent de meilleurs résultats à long terme en ce qui concerne les habiletés liées à la compréhension de texte, au décodage, à l’orthographe et à la grammaire que les programmes orientés vers les apprentissages scolaires. Une recherche quasi-expérimentale menée auprès de 367 enfants de 5 ans a aussi conclu que les enfants ayant profité d’un modèle de situations d’apprentissage issues du jeu (SAIJ) ont obtenu de meilleurs résultats globaux en émergence de l’écrit que leurs pairs des classes dont les enseignantes avaient privilégié d’autres types d’enseignement. La différence entre les groupes est surtout marquée en ce qui concerne l’aspect fonctionnel de l’écrit, l’aspect qui renvoie à l’utilité de l’écrit et permet à l’enfant de construire un sens. À la suite de ces résultats, l’équipe de recherche a procédé à une analyse de données secondaire afin d’étudier l’effet du modèle de SAIJ sur trois composantes de l’aspect fonctionnel de l’écrit : les fonctions informationnelles, interlocutionnelles et imaginatives. Les résultats d’une analyse multiniveau indiquent que des différences significatives se situent à l’échelle « fonction interlocutionnelle » et à l’échelle « fonction imaginative ». Des résultats relatifs à l’effet de l’âge et de sexe comme facteurs seront aussi présentés lors de cette communication.

Heure : 9 h 40
Lieu : En ligne
Relations de presse : Nathalie Cossette, 1 877 870-8728, poste 2628
 

Institut national de la recherche scientifique (INRS)

209 – Progrès récents dans le développement d’une source de rayonnement X par laser ultra-court à l’INRS pour la sécurité alimentaire globale

Jean-Claude Kieffer, Centre Énergie Matériaux Télécommunications (INRS)

Une technologie novatrice, unique en Amérique du Nord, basée sur une source de rayonnement X basée sur l’accélération d’électrons par onde de sillage a été développée à l’INRS pour les applications allant de la détection précoce du cancer du sein à la sécurité alimentaire globale. Les progrès récents ont permis d’avoir une stabilité dans le fonctionnement de la machine, avec une cadence de 2,5 images par seconde ressemblant à de l’holographie avec des rayons X. Cette méthode d’imagerie X fait l’objet d’une collaboration avec l’Institut mondial pour la sécurité alimentaire (GIFS) en Saskatchewan. Elle permet à l’équipe de recherche de regarder ce qui se passe au niveau moléculaire, dans le microbiome des plantes (c’est-à-dire l’interface entre les racines et le sol), afin de sélectionner des plantes plus efficaces dans l’absorption des nutriments. Cette méthode d’imagerie X pourrait également être utilisée pour la détection précoce du cancer du sein avec une amélioration de résolution spatiale par un ordre de grandeur et une réduction de dose conséquente par rapport aux techniques conventionnelles utilisées en mammographie.

Heure : 10 h 30
Lieu : En ligne
Personne-ressource : Jean-Claude Kieffer, professeur, INRS
Relations de presse : Julie Robert, 514 971 4747
 

École nationale d'administration publique (ENAP)

611 - Contribution de la recherche à la transition vers l’économie circulaire

Fanny Tremblay-Racicot (ENAP), Daniel Normandin (ÉTS), Emmanuel Raufflet (HEC Montréal), Sophie Bernard (Polytechnique Montréal), Marc Journeault (Université Laval), Mathias Glaus (ÉTS), Ben Amor (Université de Sherbrooke)

L’économie circulaire fait de plus en plus consensus sur le plan international comme système de production et de consommation capable, du moins en théorie, de rallier les impératifs économiques, environnementaux et sociaux et de contribuer massivement à la rencontre des objectifs globaux de réduction des GES, de même qu’à certains objectifs de développement durable du Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE). Porté par les grandes instances internationales (PNUE, OCDE, Fonds pour l’environnement mondial, Institut des ressources mondiales, Organisation internationale du travail, etc.), ce modèle économique n’a toutefois, jusqu’à présent, jamais été déployé à grande échelle. Ainsi, alors que le taux de circularité de l’économie mondiale ne serait que de l’ordre de 8,6 % sur les 100 milliards de tonnes de matières qui alimentent annuellement l’économie, des scientifiques soutiennent que doubler ce taux permettrait d’atteindre les objectifs de l’Accord de Paris. Au Québec, la situation est encore plus dramatique, car le taux de circularité, dévoilé par un rapport rendu public au printemps 2021 par RECYC-QUÉBEC, ne serait que de 3,5 %, soit moins de la moitié du taux de circularité mondial. Les Québécois seraient donc parmi les champions du gaspillage, avec une consommation moyenne de ressources par habitant de l’ordre de 32 tonnes par an, comparativement à la moyenne mondiale qui se situerait aux alentours de 12 tonnes.

Heure : 9 h
Lieu : En ligne
Relations de presse : Mélanie Lanouette
 

École de technologie supérieure (ÉTS)

611 – Le fil numérique : une solution orientée sur les données pour supporter l'économie circulaire dans le secteur des actifs bâtis

Erik Poirier (ÉTS)

La transition vers une économie circulaire (EC) dans l'industrie des actifs bâtis repose sur la disponibilité et la qualité de l’information sur ces actifs tout au long de leur cycle de vie. En réponse à cela, le concept de fil numérique (FN) retient l'attention en tant qu'approche axée sur les données qui vise l’intégration des informations générées tout au long du cycle de vie d’un actif et conçue en tant que plateforme de gestion et de communication centralisée de celles-ci. Cependant, un nombre limité d'études a examiné le potentiel du FN pour permettre la circularité de l'information permettant de mettre en œuvre une EC. Cette présentation porte sur la notion de FN et le rôle que celui-ci peut jouer dans la fourniture d’informations de qualité pour supporter la prise de décision en lien avec l’EC dans l’environnement bâti. Basée sur une revue de littérature, les obstacles et les tendances existants ainsi qu’un aperçu des pratiques actuelles en matière de FN pour l’EC seront discutés. Les pistes de développement futur en lien avec l’application des principes d’EC seront ensuite présentées, notamment en matière de traçabilité des matériaux et des produits de construction. La principale contribution de cette présentation est d'améliorer la compréhension de la notion de FN dans le contexte de l'industrie des actifs bâtis et de permettre aux praticiens de mettre en œuvre des outils et technologies numériques pour soutenir la circularité des actifs bâtis.

Heure : 16 h 05
Lieu : En ligne
Relations de presse : Olivier Audet, 514-396-8466
 

Université TÉLUQ

521 – La comodalité : De quoi parle-t-on et que savons-nous sur ce mode de formation?

Serge Gérin-Lajoie (Université TÉLUQ), Normand Roy (Université de Montréal), France Lafleur (UQTR)

La formation à distance (FAD) connaît une évolution significative, rapide et continue dans plusieurs régions du monde. Or, depuis le printemps 2020, la pandémie de COVID-19 a forcé une mise en place de ce mode de formation à tous les niveaux scolaires. Dans le cadre de cette communication, à partir des fruits d’une recension systématique, nous tenterons de définir l’enseignement comodal et ses variantes, présenter l’état des connaissances scientifiques quant aux effets sur les étudiants et les enseignants qui participent à ce genre de formation et finalement présenter quelques pistes de recherche qui mériteraient d’être explorées par les chercheurs dans le domaine.

Heure : 11 h 15
Lieu : En ligne
Personne-ressource : Serge Gérin-Lajoie, professeur, Département Éducation
Relations de presse : Élisabeth Farinacci, 1 800 665-4333, p. 5102, cellulaire : 418 931-2313
 

À propos de l'Université du Québec

Depuis 50 ans, nous sommes l’Université du Québec. Un réseau collaboratif francophone, ouvert sur le monde et riche de sa diversité, qui fait grandir tout le Québec par l’accessibilité et la qualité de ses formations, par l’excellence et le rayonnement de ses recherches et par la force et la variété de ses partenariats. Pour répondre aux défis actuels posés à nos sociétés, près de 3 000 professeurs créent, transfèrent et mobilisent des connaissances, dans tous les domaines, positionnant le réseau parmi les dix universités canadiennes ayant le plus grand volume de recherche. Chaque année, les dix établissements accueillent le tiers des étudiants universitaires du Québec et la moitié des étudiants des Premiers Peuples. Au total, près de 100  000 étudiants fréquentent l’un ou l’autre des 1 300 programmes offerts aux trois cycles d’études par l’Université du Québec à Montréal (UQAM), l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC), l’Université du Québec à Rimouski (UQAR), l’Université du Québec en Outaouais (UQO), l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT), l’Institut national de la recherche scientifique (INRS), l’École nationale d’administration publique (ENAP), l’École de technologie supérieure (ÉTS) et l’Université TÉLUQ.

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Source :
Julie Martineau
Directrice des communications
Université du Québec
Téléphone : 418 657-4331

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